Au bout de combien de temps les fumées atteignent 100 °C?

Bonjour,

Même si ça dépend forcément de la façon d’allumer le feu, je me demande au bout de combien de temps le thermomètre en début de cheminée doit atteindre 100 degrés ?


Chez moi par exemple, ça peut prendre pas mal de temps avant de monter à cette température. 45 min voire plutôt 1h.

Je n’ai jamais dépassé les 120 degrés je crois… mais il n’est peut-être pas encore complètement rodé.
(Et je me pose des questions sur l’état de mon thermomètre à tige gradué de 0 à 300 degrés, mais qui affichait 25 degrés dans l’air ambiant lorsqu’il faisait 15 degrés. Je dois encore valider dans l’eau bouillante.)

Je remets ci-dessous les infos glanées dans le manuel de formation.

Je ne comprends pas trop non plus ce qu’est la « phase intense » du feu.
Je mets généralement du papier journal et du petit bois au-dessus, donc ça démarre fort.
Les buches utilisées pour l’instant pour tester semble bruler correctement. (C’est bien sec car coupé et fendu les années précédentes, léger avec du bouleau ou pin et préchauffé en entreposant dans l’antre bien chaude du poêle plusieurs heures avec surveillance.)
Le tirage est très correct je pense, voir même trop fort je pense, la cheminée étant surdimensionnée et les flammes agitées.
Bref, ça démarre bien, mais après le feu est bon mais raisonnable, ça ne devient pas plus intense. Il faut bruler ce qui se trouve dans la boite à feu en descendant petit à petit… J’ai l’impression d’être bien bien loin des feux réputés légendaires des poêles de masse qui crament tout en atteignant 1000 degrés. (Je n’ai pas encore de thermomètre infrarouge, mais ceux qui atteignent 1000 degrés me semblent un peu cher, les mesures max seraient plutôt 500 degrés pour vérifier.)
Je n’ai pas testé non plus sans utiliser la boite à feu.

Salut
Pour ma part les fumées sont à 100° en bout de banc (1metre) en moins de 15 min.
Bon comme tout le conduit est tubé intégralement sans contact avec le boisseau, tout monte très vite en température.
J ai clairement un tirage excessif si je ne réduit pas l entrée air frais.

Merci pour les infos. C’est intéressant, de même que les compléments d’info dans le post sur les températures de surface.
Petit retour d’expérience, au cas où ça intéresse certains de voir les valeurs chez les autres.

Je n’ai pas (plus?) de souci de montée en température, les 100C° sont bien atteints en 10-15 min.
Pour le moment, même s’il ne fait pas très froid par chez moi, je fais 2 feux « raisonnables » (7-10kg de bois) par jour, tous les jours. Ca peut aider, tout est toujours chaud (conduit, coeur …)
Au départ je suis habituellement vers les 30-40 C° en surface du poêle au point et moment le plus chaud, au milieu à environ 2m de hauteur. Et à la fin le poêle arrive vers les 60-75 C°. Avec une température ambiante de 19-21 C° autour du poêle (j’imagine que ça joue dans la descente).
Le poêle est aussi peut-être devenu bien sec ?

[Si j’ai bien compris, pour un résultat similaire, je pourrais faire par jour 1 seul feu de « bon » bois, ou 2 feux de bois « léger ». Un seul feu aurait même éventuellement un meilleur échange thermique.
Mais lorsqu’il fera bien froid, il faut deux feux de bon bois. Ou bien lorsqu’on est absent durant la journée, un feu de bon bois est utile aussi. Je garde donc mon « bon » bois pour les moments où ce sera vraiment utile. Et puis je me dis que des petits feux font moins travailler le poêle, même si plus fréquents.]

Aujourd’hui par contre, c’est monté en flèche. En moins de 3 min le thermomètre indiquait 100 C°.
Et ça a continué à monter rapidement, 3 min plus tard j’étais à 150°C, alors que je n’avais jamais dépassé les 125 C°. J’ai donc rapidement diminué l’arrivée d’air. (Même si je ne sais toujours pas si c’est la meilleure chose à faire pour avoir le meilleur rendement thermique. :wink: ) Effectivement dans le poêle, c’était une colonne de feu.
Des fissures sont arrivées pour la première fois. (Même au refracol.) Les fissures se sont résorbées un peu plus tard.

J’avais brulé du bois sec qui avait bien séché et préchauffé dans le coeur du poêle (8% d’humidité), principalement de vielles lattes de plancher (donc 2cm d’épaisseur), avec quelques buches de pins. Et le feu était bien garni (je ne l’avais pas rempli moi-même :slight_smile: ).
Cependant, c’était étonnamment plus fort et plus rapide que d’habitude. Une théorie serait que j’avais coupé ce bois spécialement pour le poêle de masse à 50-60 cm, alors qu’avant j’évacuais du plus court. Il y a donc plus de bois qui dépasse de la boite à feu. Sans la boite à feu pour contenir, ça peut donc démarrer plus fort au sommet ?
Ca fait aussi plus de bois tout court, si tout s’embrase rapidement, et ici les conditions étaient propices.

Intéressants vos retours, je pourrai aussi en faire un peu plus tard cet hiver. Merci !

Deux questions pour toi :

  • les fissures sont apparus chez toi où ? Comment les as-tu vu ? Pendant la flambée ?
  • les lattes de planches c’est quoi comme bois ? Ce ne serait pas un résineux d’où un feu plus vigoureux surtout en petite section (2cm d’épaisseur) ça brûle encore plus vite.

J’ai vu les fissures car elles étaient bien visibles, tout simplement. :slight_smile:
J’ai nettoyé tous les joints lors de la construction pour pouvoir bien surveiller.
Et je n’ai pas encore enduit car j’attends que le poêle « bouge » durant au moins une saison avant de m’y mettre. (Mais il n’est pas vilain avec les joints propres, j’hésite à le garder comme tel.)

La fissure s’est estompée assez rapidement.
A froid, elle n’est plus visible… ou alors il faut le savoir.

Quelqu’un a de nouveau lancé un feu avec du bois sec, léger, long qui dépasse de la boite à feu, avec l’arrivée d’air ouverte à max, et ça n’a pas loupé : de nouveau les températures qui montaient à 150 C° et la fissure qui réapparaissait.
Clairement, ce type de planches s’enflamment entièrement rapidement, normalement on ne met pas que ça dans le feu.