Bonjour à tous,
Voilà, après un hiver en mode chantier en 2016-2017 (donc pas représentatif), je suis dans mon 5ème mois de « vraie » chauffe dans une maison habitée, isolée et quasi étanche à l’air (on est sur une réno !!). Je fends toujours mon bois assez fin (8-10cm max), il est sec comme il se doit et est d’essences très variées.
Bref, je n’arrive à faire des feux que très vifs qui montent les fumées de 100 à 175°C selon les flambées et après 1m de banc. Je suis très content de la qualité de chaleur, de la consommation de bois mais je trouve que le foyer est assez noir. Environ 2 rangs de brique au dessus du bas de la porte, les briques sont noires en permanence même quand je fait des gros feux (à quelques exceptions près). La porte doit être nettoyé toutes les semaines environ et je retrouve pas mal de charbon dans ma BAF.
Ces observations amènent-elles à un diagnostic sans appel ? est-ce que je suis trop perfectionniste ?!!
D’autres précisions si des diagnostiqueurs bien aimable en ont besoin !!!
Merci d’avance
Paul
Salut Paul,
Concernant les t° de sortie, c’est dans la norme. Je vient d’aller voir mon 6Kw, et les briques aux côté de la BAF sont blanches. Après, chaque poêle a aussi ses caractéristiques propres, je suis allé voir l’autre jour qqun qui brûlait du bois assez gros, mais comme son tirage n’était pas terrible, cette utilisation correspondait mieux ainsi qu’avec du bois fin dont l’intensité du feu était sous alimentée en air, donc savoir aussi prendre du recul sur les consignes de base.
On retrouve toujours les charbons de la flambée précédente, ils finissent de brûler à la suivante, sauf ceux qui ont été enfoncés dans les cendres. Donc lorsque l’on décendre, on en trouve pas mal en surface et un tout petit peu mélangées aux cendres.
Salut david, et merci de ton retour.
Ok, pour prendre du recul, c’est ce que je fais (mais encore pas assez apparement !) Est-ce un « problème » d’avoir un feu très vif ? si je cherche à optimiser cela, faut que je joue sur ma BAF (moins de trous) ? ou sur mon arrivée d’air extérieur (en fermant un chouilla mon registre) ? ou sur le bois?
pour info j’ai fais ma BAF avec une vielle marmitte en fonte de 30cm de diam un peu ovalisée et 30cm de hauteur (donc un peu juste) et après 5 mois elle est encore en très bon étât et ca coute rien en récup’!
Autour de la BAF, mes briques sont tjs blanches, c’est au dessus que ca noircit (au dessus du premier rang support de plaque de cuisson)
Voilà ! sinon c’est chouette, 100m² chauffé qu’avec un 6kw et une flambée quotidienne même quand on a eut -7°C pendant 1 semaine (ou je sais pour toi c’est pas très froid mais pour nous, bretons…!)
Au plaisir
Paul
Bonjour,
J’ai un petit souci de compréhension. En effet, lors de la combustion (page 24 du support de stage), on fait appel au principe théorique de l’interaction entre air primaire et air secondaire.
L’air primaire est injecté au niveau du cendrier. Dois-je comprendre que le cendrier doit être ouvert lors de la combustion ? Cela crée-t-il de fait un mouvement d’air dans la maison, donc un inconfort ?
L’air secondaire est injecté à hauteur des bûches. Je pense comprendre qu’il vient par la prise d’air située en partie basse du poêle et qui débouche sur la sole. Mais si l’on en a pas ? (cas d’une maison ancienne). Se contente-t-on du cendrier ? Mais alors, il n’y a pas d’interaction entre air primaire et air secondaire, puisqu’il n’y a que de l’air primaire à arriver…?
La BAF transforme-t-elle l’air primaire en air secondaire, ou inversement ?
Là, j’avoue être bien perdu. Merci de m’éclairer.
Jérôme
bonjour,
l’air venant de la trappe de cendrier ou de l’arrivée extérieur est la même, il arrive au même endroit au niveau de la sole foyère.
Une partie entre dans la baf (air primaire, et le reste remonte autour de la baf ou par la fente située sur le devant du foyer et devient air secondaire.
il sera possible de limiter l’air secondaire si besoin en bouchant cette fente.
donc si tu as une arrivée extérieure, pas besoin d’ouvrir le cendrier.
cdlt
Bonjour Yohann,
Cette fente, c’est bien cet espace entre la maçonnerie du cœur et celle de l’habillage ? Que je sois précis : à hauteur du foyer, lorsque l’on ouvre la porte, il y a un ‹ ‹ appui › › sur l’habillage, qui reçoit la porte et, à la même hauteur, un élément similaire sur le cœur, qui marque l’accès à la zone de combustion. Entre les deux, il y a une fente. De part et d’autre de la porte et au-dessus de cette dernière, l’étanchéité est assurée par la laine céramique. Seul le bas du pourtour n’a pas d’étanchéité à la laine céramique, ce qui crée ladite fente. Est-ce bien cela ?
Si l’on veut boucher cette fente, comment s’y prend-on ? D’emblée, je boucherais à la laine céramique, petit à petit, pour trouver le bon réglage. Qu’en dis-tu ?
Dernier point : pas besoin d’arrivée d’air extérieur dès lors que l’on ‹ ‹ joue › › avec le cendrier ?
Questions : Sachant que cela pompe forcément l’air de la maison, ce phénomène crée-t-il un
mouvement d’air dans la maison, donc un inconfort ?
Et qu’en est-il en cas de maison parfaitement étanche à l’air ?
oui c’est bien cette fente.
pour la boucher peu importe mais privilégie quelque chose d’amovible plutôt que de la laine céramique.
par exemple une morceau de tôle , fer plat, brique. le réglage en sera plus aisé et adapté a chaque flambée. même si je trouve qu’il est assez difficile de savoir comment régler cette partie.
la plupart du temps je la laisse ouverte.
pour l’arrivée d’air, si tu peux je te conseille l’arrivée extérieure. comme tu dis pas de mouvement d’air, pas de problème de tirage avec maison étanche, vmc, hotte…
c’est tres bien expliqué page 26 du support de formation.
cdlt