Merci pour ton retour. Si je mets la prise d’air derrière le poêle, le peu prendre de l’air préchauffé au solaire façade sud. Mais si je comprends bien, ça complique l’histoire du levier pour fermer le conduit d’arrivée. Sauf à mettre l’arrivée au plus bas, et un coude, puis le papillon de fermeture en sortie de coude pour réglage par la face avant. Mais pas sur que la hauteur de la chambre d’air en bas laisse la place pour ça.
J’ai commencé à creuser la question du dimensionnement du chauffage à Noël. Calculs de déperditions. Calculs d’apport solaires. Le tout en statique au pire mois de l’année. Mon cerveau fera difficilement mieux car j’ai pleins d’autres trucs à penser en même temps !
En ordre de grandeur j’ai :
- 40 kWh/jr par les parois
- 40kWh/jr par renouvellement d’air (j’ai pris 3/4 volume par jour) et ponts thermiques.
- 20 kWh/jr d’apports solaires (serre assez énorme)
BILAN : On a quand même 60 kWh/jr à produire, soit 15kg de bois à brûler si les hypothèses de ce calcul sont bonnes.
Le plancher de la partie chauffée de la maison fait 40m². Le mur SUD est prévu en terre crue isolé par du double vitrage. Les trois autres en bottes de paille. Dalle bois isolée paille. Couverture 35cm de laine de bois.
En fait, à ce stade, je me dis, 2 options pour ne pas creuver de chaud : Soit un poele de masse, soit un poele bouilleur qui balance un maximum de calories via un serpentin dans le mur en terre. Et comme l’approche low-tech m’intéresse, j’ai tendance à préférer le poêle de masse : ).
Donc si je partais sur le Mini masse, à coup de flambées à 5kg de bois, on peut imaginer que le pire jour de l’année, il faudrait peut-être bien que je fasse 3 flambées pour rester constant en température. Ceci si je n’ai aucun effet inertique « inter-saisonnier » (approche statique) et si les 15kWh/jour de pertes par pont thermique sont avérés (calcul = 40% du flux sortant par les parois). Ce qui veut dire que sur le reste de la saison, ça devrait marcher pépère avec un feu le matin, et un le soir : ).
Je serais ravi d’être critiqué sur cette approche.
Au plaisir d’en discuter,
Louis