Bonjour David,
Merci de ta réponse.
Il m’avait bien semblé qu’aucun des textes que j’avais trouvés n’encadrait spécifiquement le P.D.M.
Concernant les assureurs, il faut effectivement jouer cartes sur table en présentant l’appareil et ne pas hésiter à en contacter plusieurs. Ils sont en effet plus ou moins ouverts à ce qui est alternatif.
Pour ce qui est des professionnels, j’ignorais que le statut de poêlier n’existait pas. J’ai eu vent d’un pro qui se présente comme maître poêlier depuis 1981 ; il est sans doute ce qu’il prétend être, mais cela ne doit effectivement apparaître nulle part sur ses documents officiels.
Quoi qu’il en soit, un pro doit présenter son activité à son assureur. Il est alors très possible que ce dernier lui fasse confiance, ce au vu de références. Les pros doivent en effet savoir qu’il existe des normes et il faut que les différences entre D.T.U., techniques courantes, techniques non courantes, etc., soient très claires dans leur esprit. L’assureur (celui qui fait pleinement son métier et prend en compte tout ce qui permet à un pro d’exercer son activité, si alternative soit-elle), est alors le mieux placé pour expliquer les différences. Ainsi, une chose est sûre : ce n’est pas parce que des textes ne régissent spécifiquement pas telle ou telle activité que l’on ne peut pas être assuré en tant que professionneL
Exemple : un maçon peut être assuré pour sa maçonnerie de pierres au mortier de terre, ce malgré le fait que le D.T.U. ne fasse mention que de mortier au liant hydraulique. C’est alors la confiance mutuelle entre le professionnel et l’assureur qui fait la différence : la spécificité est portée au contrat. Par contre, en cas de sinistre, l’expert ne connait pas la terre comme mortier. Cela revient à dire que l’assureur se mouille…
Enfin, au sujet de l’AFPMA, on rappellera que les pailleux ont ferraillé longtemps avant que ne soient éditées les règles professionnelles de la construction en paille. Ainsi, il s’agit de règles professionnelles, et non d’un D.T.U. Cela ne les empêche pas d’être dûment assurés…