Mur Chauffant en thermosiphon avec PDM

Coucou à tous, coucou David
pensez-vous qu’il serait possible de faire chauffer un ballon alimentant un mur chauffant. Le tout en thermosiphon (mais pas fermé à l’idée d’un circulateur).
Le ballon serait situé juste au dessus du PDM et derrière le mur qui recevra la tuyauterie du mur chauffant.
Connaissez-vous des expériences de ce type ?
Est-ce réalisable ou est on plus dans le domaine de l’expérimentation ?
Merci d’avance pour vos réponses éclairées.
Yannick

Salut Yannick, ça marche mais pour de petites puissances, le thermosyphon circulant lentement, il ne faut pas en mettre trop long dans le poêle. Le ballon doit aussi être proche car les pertes sont plus importantes qu’en automatisé. Pour info, il a été réalisé un thermosyphon se déchargeant directement dans un mur chauffant, 500W dégagé par le mur pour un 8kW.

salut David,
tu veux dire sans ballon tampon ?

Oui, c’est ça. Ca fait une installation super simple, il faut juste un vase ouvert et une vanne de remplissage.

Bonjour,
je voudrais faire une installation simple pour un mur chauffant avec circulateur car le mur est au sous sol.
Mais je me demande a quelle température peut arriver l’eau car les tuyau PER de chauffage sont donnée pour 90°, et aussi pour le vase fermer ?

L’eau dun mur chauffant est beaucoup plus froide, de l’ordre de 30°, l’enclenchement du circulateur empêche d’atteindre de telles températures

Cela veut dire que suivant la vitesse du circulateur l’eau n’a pas le temps de trop chauffer ?
Quel sont les retour d’expérience car mon mur est plutôt un accumulateur, 20 cm de terre, donc il faut quand même de l’eau assez chaude.

j’ai un PdM Oxalis de 12 KW (agrandi à partir d’un 8 kw). La construction est en béton cellulaire et malheureusement les cloisons aussi, ce qui ne favorisait aucun rayonnement.
J’ai donc installé deux bouilleurs dans le PdM, un ballon tampon de 500 l dans le sous sol immédiatement sous le PdM, je retour vers 4 murs chauffants en terre de 8 m² et 4 cm d’épaisseur en argile locale, chacun au rez de chaussée permet un rayonnement dans ces 4 pièces : une chambre de 16 m², un bureau de la même taille, une salle de bains de 10 m² et un séjour de 60 m². Pendant les grands froids (Quercy pas très froid quand même) deux feux par jour, et une température de 19° sur tout le RdC, la cuisine où se trouve le PdM est bien sur toujours plus chaude et le séjour reste à 17° à l’autre extrémité du mur chauffant, dans cette période et si le besoin s’en fait sentir, on allume occasionnellement un insert.
Toutes les portes sont ouvertes et deux escaliers desservent l’étage, au plus froid, les chambres sont aussi à 17° Lorsqu’elles sont occupées, un appoint électrique les rend immédiatement confortables.
Un gros point négatif, c’est l’absence prolongée sans soleil. Il faut bien 6 à 8 jours pour réchauffer la maison (300 m² pour les deux niveaux)
J’ai tenté de pallier cette difficulté en installant 4m² de panneaux solaires thermiques branchés sur le le 2° échangeur du ballon tampon. Ça marche très bien dans l’intersaison; mais on reste tributaires de la présence du soleil. Avec 4 m² je sais que c’est insuffisant. En raison de l’orientation de la maison et de la faible inclinaison des toits, j’ai trouvé un peu de place pour poser ces deux panneaux en vertical, sur la façade sud ouest, sans aucun obstacle.

Pour info en 2015, j’ai construit le PdM au travers d’un mur porteur de 30 cm afin d’avoir une face sur le Séjour de 60 ,m² et les 3 autres face dans la cuisine.
A cette époque on cuisait dans la cuisine il y avait intérêt à surveiller le feu. j’ai noté une fois 150° sur la paroi supérieure. et on gelait dans le séjour. La consommation de bois était d’environ de 8 à 10 stères.
L’année suivante, j’ai démonté la partie supérieure du PdM, passé des bouilleurs et mis un four blanc en briques et j’ai construit deux murs chauffants avec seulement les serpantins de multicouche. l’amélioration était sensible.
l’année suivante deux autres murs chauffants en particulier dans le séjour, entourant la face du Pdm qui était à elle seule bien insuffisante.
J’ai aussi terminé la couverture des 4 murs en terre. soit 32 M² de rayonnement supplémentaire.
La consommation de bois est toujours la même, le confort s’est nettement amélioré et l’extraction de chaleur par les bouilleurs est bien efficace puisque les plus grands feux laissent la paroi du PdM à 50° 60° … mais ces grands feux (800°) ont réussi à me tordre ma boite à feu dont les parois sont 5 mm… (vu la taille du foyer et le poids des plaques, la BAF est composée de 4 parties + une plaque de fonte sur les briques de fond de foyer.)

Intéressant, c’est un usage extrême ! Pas trop de problèmes de fissures ?

Non, je n’ai pas noté. le scellement des briques est fait avec le coulis. Il s’effrite un peu au niveau de la margelle du foyer et en particulier le four blanc n’est plus très blanc … je passe un chiffon sec sur la vitre du four de temps en temps.
je n’ai jusqu’ici pas noté de fissuration du poêle. Du fait de la puissance élevée et non encore testée, j’avais bâti une excroissance du PdM sur un côté, un gros volume de 60 cm de profondeur sur sur un bon mètre de haut et à ,peu près autant de large en rapport direct avec les fumées descendantes. (je suppose que cela permettait d’encaisser d’éventuelles surpressions. ailleurs l’espace entre la peau et le cœur est d’environ 8 cm

Cet espace débouche en bas directement sur le conduit de fumée. Le thermomètre, au pied du conduit le dépasse jamais 90°; c’est un peu décoratif, cela permet de relier le PDM au mur, un espace.

J’y avais installé, en façade un four en acier., trop faible pour cuire, il permet de garder des plats chaud, décongeler voire terminer des cuissons.
J’ai un frère cuisinier qui s’amuse bien avec ces trois fours… (le foyer hors flammes, un four en briques au dessus)