Bonsoir la communauté des poeleux ouverts,
Je suis ingénieur thermicien (thermique du bâtiment, donc bioclimatisme, paille, terre-paille, etc, mais je ne connais pas particulièrement les chambres de combustion des chaudières ou des poeles), j’ai suivi la formation d’auto-construction de pdm d’Oxalis pour m’en faire un chez moi, et puis j’organise des ateliers de construction de fours à biochar (à l’africaine, avec des futs de 200L et un rendement faible, mais c’est toujours mieux que de de tout bruler à la rivière comme on fait en Cévennes habituellement (sic)).
J’ai fait la simple expérience de mettre une cocotte minute remplie de bois sec, fermée mais non scellée, dans un insert cet hiver, et en voyant le gaz s’échappant de la cocotte bruler, je me
suis posé cette question : A quoi pourrait ressembler un poele qui produirait du biochar plutôt que de la cendre ? Qu’est-ce qu’il produirait comme chaleur ? Ou bien, en posant la question autrement : est-ce qu’on peut se chauffer en produisant du charbon de bois ?
Peut-être qu’on ne se pose la question du chauffage que centrée sur la question du rendement de combustion, mais que si on intègre d’autres fonctions (fertilisation et séquestration de carbone), ça aurait du sens d’accepter un rendement plus faible ?
Je m’imagine un petit cycle du bois, en milieu rural : en trognant des arbres en têtards, on peut imaginer débiter son bois de chauffage sans tronçonneuse (petites sections), qu’on « charbonne » ensuite dans son poele (au passage, on se chauffe) puis qu’on intègre dans son sol, pour construire lentement sa « terra preta »…
Bon si c’était aussi simple que ça, cela ferait longtemps qu’on s’y serait tous mis, mais je veux bien s’il vous plait que vous m’indiquiez quelques éléments de compréhension.
Bien à vous,