Problème de condensation

bonjour tout le monde.
j’ai un soucis de condensation au niveau de l’évacuation des fumées et des trappes de ramonage.

ma configuration:
modele oxalis 8kw avec une banquette de 1,6m de long, 50cm de large et 50cm de haut, qui n’est pas tubé mais maçonné donc un volume assez important. la fumisterie est en simple peau mais passe dans un vieux conduit de fumé de cheminée étroit mais large. un ami cheministe m’a dit qu’il n’était pas nécéssaire de passer en double peau.

problématique:
le poêle tourne depuis environ 3 semaines / 1mois.
au début petite flambée, aujourd’hui il m’arrive selon le temps d’en faire des grosses. le poele semble bien fonctionner par contre j’ai énormément de condensats. je peux sans problème toucher le conduit de fumé en partie basse.
j’ai aussi des condensâts sur la trappe de ramonage en sortie de poêle à l’entrée du banc ce qui m’étonne d’autant plus. enfin j’ai un amie qui à lui aussi il y a un an construit un le même poêle en 6kw et qui a eu le même phénomène mais qui s’est régler d’après ses souvenirs au bout d’environ 2 semaines.

Est ce que d’autres personnes on eu cette problématique?
Est ce que cela peut être du au rodage du poêle?
Qu’en pensez vous ?

Bonjour @fab !

Souvent les premiers démarrages sont pleins d’eau : le poele est complètement humide du montage et de l’enduit, et en plus les joints doivent cuire, ce qui libère de l’eau.

Après au bout de 3 semaines ca doit quand même s’arrêter ! Si ca continue à condenser c’est que la température des fumées est trop faible et qu’il faut tuber avec un tubage isolé. Plus le conduit est long, plus le risque de condensation est élevé si le conduit n’a pas été calculé.

Une fois le poêle terminé, je laisse les trappes ouvertes car c’est l’été, il fait chaud.
Premières flambées de rodage
2 en demi charge
puis 2 en pleine charge voire 4 si le poêle vient juste d’être terminé.
Pendant ce rodage de 4 flambées, je ne ferme pas l’arrivée d’air pour faire circuler l’air et ainsi évacuer l’eau du poêle au maximum.
Une fois le poêle sec, ça doit bien fonctionner.

Les 2 premières flambées sont réalisées avec des bûches très sèches et de petites sections et une préchauffe du conduit de fumée, avec par exemple un décapeur thermique, peut être pertinent … car s’il ne fait pas froid dehors, pas de vent, des bûches froides et a plus de 20% d’humidité, poêle froid et humide , ça aide pas un bon démarrage voire ça sent la galère.

A chaque début de saison de chauffage, ça peut être bien de faire une ou deux flambées de rodage.

Bonjour Fab et autres lecteur.rtice.s,

En plus des bonnes conseils donnée ci-dessus, quel est le % d’humidité du bois utilisé?

C’est un erreur commun de ne pas le vérifier et d’utiliser du bois trop humide.
20% c’est bon, mais 15% c’est mieux.
Moins d’eau => meilleur combustion => température de feu/fumées plus élevé => moins de condensation ET meilleur tirage (donc meilleur feu => temp. plus élevé, etc. etc.).

Certes, il n’est pas obligatoire d’isoler un conduit de fumées, mais ca lui donne toujours un meilleur tirage pour le même diamètre. Ce qui est très bénéfique quant les conditions ne sont pas optimales.

Un bois (peut-être) un chouia humide + l’humidité du pdm pas encore sec + un grand banc, un conduit ‹ froid › (pas isolé) et un temp extérieur (peut-être) plus chaud sur le toit. Plein de conditions défavorables à la bonne combustion et qui peuvent donc aggraver les risques de condensation.

L’élément le plus souvent négligé c’est l’humidité du bois. Aussi, le bois humide donne un mauvais rendement, ce n’est donc pas une économie de l’utiliser ainsi.
La bonne nouvelle : c’est l’élément le plus facile à modifier : il suffit de chercher/acheter du bois bien sec tout de suite et de laisser le bois humide à sécher dans des bonnes conditions.

Votre bois n’est peut-être pas si humide, dans ce cas, c’est bien de pouvoir exclure cette facteur. La seul façon d’être précis, c’est d’utiliser un humidimètre pour mesurer le bois à cœur (fraichement fendu).

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