Bon, je ne vais pas vous faire mon menu tous les jours, mais ici quelques nouveaux tests, tout ayant été fait lors du même feu.
Il y a plein de semi-échecs, donc j’espère que vous ne ferez pas les mêmes erreurs.
Une (sorte de) quiche
De nouveau à cause du timing, je n’ai pas trop eu le temps d’attendre, donc j’ai lancé pendant le feu.
Par crainte de ne plus avoir assez de chaleur, j’ai tendance aussi à placer trop tôt, même si je n’ai pas de souci à rajouter de petites buchettes pour relancer.
J’ai donc à nouveau placer une plaque réfractaire au-dessus des flammes, et une grille dessus, pour protéger le plat, récupérer la chaleur, et adoucir un peu la transmission.
Ca a bien fonctionné. A la fin j’ai posé un peu le moule directement sur les plaques et ça a cramé une partie du dessous de la pate. (Est-ce directement lié à ça ? ) J’ai cru à un échec au début à cause de ça.
Je ne dirais pas que le fromage sur le dessus était gratiné, mais quand même un peu. Je n’ai pas testé de mettre une plaque très chaude au-dessus pour voir le résultat.
Par contre je n’avais pas de couvercle de dimension approprié pour la protéger, donc il y avait des petits points de cendre. (Mais avec couvercle, je doute que ça ait gratiné.)
Filets de poisson en pierrade
J’avais quelques filets de poissons, j’ai testé directement sur les pierres chaudes.
Je suis un peu inquiet que 40% d’alumine soit déconseillé pour la cuisson et 30% ça pase, mais bon, je ne me suis pas renseigné sur la nocivité.
Ca n’a pas très bien fonctionné. J’ai mis à même la pierre, sans rien d’autre, et ça a collé. C’étaient de petits filets sans peau, on s’est plutôt retrouvé à mangé de la purée de poisson. Très bonne, mais pas le résultat escompté.
Ca irait mieux avec des poissons qui ont leur peau je pense.
Ou alors, j’aurais du laisser la grille.
Ou alors, un matériau plus adapté.
Ou peut-être moins chaud. (Je pense que ça devait avoisiner les 280 C° quand même.)
Après j’ai gratté la plaque et j’ai poussé ça dans les braises pour nettoyer, ça a juste refait quelques flammes.
Soupe
Je comptais ensuite lancer une soupe pour le soir.
Je visais une cuisson longue et douce, c’était un gros volume, donc je l’ai mis peu après.
J’ai même poussé le vice à changer de plaque pour profiter de la chaleur de l’autre.
Il y avait 2 plaques en place. Initialement placées au milieu lors de la session, puis tout en bas pour plus de chaleur, il reste tout de même de la place au gaz de passer. Je ne les avais pas mises exactement au même moment, ça me permettait aussi de gérer d’utiliser 2 températures différentes.
Un peu plus tard, je ferme l’arrivée d’air.
A un moment, j’ouvre la porte du four, et j’entend souffler ! Je me demande comment c’est possible.
Au final tout était bien fermé. C’était la soupe qui était carrément en train de bouillir. Ce n’était pas du tout le but recherché. Je l’ai sortie, alors que je voulais que ça chauffe lentement jusqu’à la soirée.
Au moins ça répond à ma question : on peut cuire des pâtes au four.
Je savais que je partais à chaud… je ne me rappelle plus exactement, mais la plaque au départ devait être entre 200 et 260 C°, je pensais juste que ça redescendrait plus rapidement en température. Mon « optimisme » ici n’est pas trop justifiable, si ce n’est que j’apprends. Et puis que j’avais déjà tenté une soupe qui n’avait pas assez chauffé et qu’il a fallu terminer à la gazinière.
Réchauffer
Toujours sympa de laisser une casserole plate fermée près de la porte pour redonner un coup de chaud à des restes.
Avec le four blanc ouvert, je peux aussi réchauffer, ou maintenir un peu chaud, préchauffer les plaques ou les plats, ou ne serait-ce que poser quelque part, c’est pratique.
Relancer le feu juste pour cuisiner ?
Une idée que je vais sans doute tester un jour, c’est que même si je suis hors feu, je pourrais relancer un feu avec quelques petites buchettes juste pour cuisiner. Dans l’optique d’adapter l’usage du poêle à mon besoin, et non de respecter trop scrupuleusement les principes.
Je pense que ça ne devrait pas l’abimer, ni trop perturber.
Bon, je vois l’emploi du poêle pour la cuisine comme une façon d’éviter d’utiliser une autre énergie. Donc je ne le ferais que si j’ai vraiment envie/besoin des propriétés du four, ou bien si un petit coup de chaud me permet après de lancer une longue cuisson.
A noter que cuisiner au poêle n’est peut-être pas totalement une si bonne idée d’un point de vue énergétique, si, comme je le fais, ça demande d’ouvrir régulièrement la porte ?
Au final c’est sympa de cuisiner au poêle, ça chauffe très bien, j’arrive à faire des repas 100% poêle pour plusieurs personnes… mais si on n’adapte pas ses recettes à ses propriétés, pour faire des recettes « classiques » habituelles avec une gazinière « classique », je trouve ça quand même plus complexe (mais tout à fait faisable).