Tubage de cheminée existante

Bonjour,

Je suis en train d’installer un pdm oxalis 8kW à la place d’un foyer de cheminée classique. Le conduit de cheminée existant est de grande dimension: 1200mm x 270 et sa longueur est de 10430 mm depuis le sol et 7630 mm depuis le chevêtre jusqu’en haut de la cheminée. Le pdm sera installé directement sous cette cheminée, sans banc latéral, avec un boisseau d’éléments de terre cuite en 30x30 (ext.) accolé au pdm et s’élevant jusqu’au chevêtre. La cheminée sera évidemment bouchée au niveau du chevêtre. Je pense insérer un avaloir à l’intérieur de ce boisseau (taille avaloir 20x20, femelle), au niveau du 2ème ou 3ème élément en terre cuite et intuber avec un flexible inox 316, double peau, diam 180mm int. jusqu’en haut du boisseau. Je compte ensuite continuer avec des éléments de tubage inox rigides toujours de 180 mm de diam int jusqu’en haut de la cheminée existante, ce qui me semble plus facile que de faire descendre quasi 10m de tubage flexible depuis le haut de la cheminée avec une insertion peut-être difficile dans le boisseau qui comportera un léger coude à son arrivée dans la cheminée. Questions: faut-il opter pour un tubage double paroi isolé dans cette cheminée ou le simple paroi suffit-il ? Il y a t-il une préférence technique à avoir pour un tubage souple double peau ou rigide ? faut-il prévoir un chapeau anti-refoulement ou simplement anti-pluie en sortie de cheminée et enfin, peut-on s’arrêter au ras de la cheminée ou faut-il impérativement dépasser le sommet de la cheminée avec le chapeau ? Je préférerais rester au raz de la cheminée, avec une grille sur le tube et une platine de bouchage plate du reste de la cheminée, sans faire dépasser de chapeau car il s’agit d’un bâtiment ancien de caractère, et le chapeau serait très laid en sortie de cheminée. Merci pour vos réponses.

Bonjour Philippe,

Le choix de l’isolation du tubage dépend de l’environnement du conduit, dans les rêgles de l’art, lorsque ce dernier est dans la maison, on ne l’isole pas, et s’il est à l’extérieur, on l’isole. Le but est de limiter les phénomènes de condensation en refroidissant un peu trop les fumées. Dans les faits, ton poêle n’aura apparemment pas ou peu de banc, les fumées seront suffisamment chaudes, l’isolation n’est pas indispensable.
Entre gaine souple et tube rigide : la 1ère à l’avantage d’être étanche et moins chère, et elle ne serpentera pas si elle est fixée en partie haute par le collier destiné à cette usage, c’est donc elle que je te conseille.
Un simple anti-pluie suffit et il est inutile de dépasser le conduit de cheminée.
Ca peut être bien dans ton cas de remplir l’espace gaine/boisseau au niveau de la partie habitable avec l’agrégat homologué (magasin de fumpisterie) pour supprimer ce pont thermique important.

Merci David,

Nos partons donc sur un tubage flexible inox 316 double peau (et pas double paroi) dans la cheminée. Pour le pont thermique, comme les boisseaux de terre cuite seront collés contre la paroi du pdm, je propose de mettre l’avaloir plus haut, entre le sommet du pdm et le chevêtre. De cette façon, nous aurons une température et des variations de températures quasi identiques entre le pdm et le boisseau et nous devrions pouvoir mettre un enduit continu sur le pdm et le boisseau sans risquer trop de fissures. Il n’y aura que les deux ou trois boisseaux entre le haut du pdm et le chevêtre à remplir avec cet « agrégat homologué »…(au fait c’est quoi ? Ne peut-on pas t’on simplement pas bourrer avec de la laine de verre ?)…merci encore,

Il y aura de gros risques q’une fine fissure se crée, ça se produirait certainement même pour une maçonnerie qui ne chauffe pas. De plus, il vaut mieux isoler boisseau et poêle car ça correspond à près de 1/8 de la surface du poêle, 1/8 qui se perdent dehors par le conduit. J’utilise dans ce cas une plaque de laine de roche de cheminée, sinon une lame d’air mobile.

C’est Biafeu, ce sont des billes de verre, c’est homologué mais ça coûte une fortune. De la vermiculite serait aussi efficace et 20 fois moins cher, mais ce n’est pas homologué.