Hahaha oui c’est exactement ça !
Sécher le bois
Je mets des planches sous le bois à sécher histoire que ce soit bien plat (la boite à feu est un rien plus basse) et pour être sûr que rien ne tombe (j’ai souvent des buches trop courtes).
Mortier
C’est bien, si le mortier en surplus part facilement :ça veut dire qu’il y a moyen de l’utiliser pour protéger le foyer et qu’il devrait être simple de le retirer par après ?
(Personnellement je trouvais les surplus de mortier vraiment moches dans le coeur, j’y suis aller au burin pendant quelques heures pour le virer en regrattant de n’avoir pas nettoyer directement… j’aurais dû attendre les premiers feux pour que ça parte facilement. )
J’ai un poêle maçonné à l’argile et au refracol pour comparer, avec tous les joints super nettoyés. Je n’ai pas été parfait partout (même si je pense que ça reste soigné), mais la différence entre le refracol et l’argile ne me saute pas aux yeux. Ce sont clairement les parties au refracol qui bouffent le plus de chaleur, mais il y a des petites fissures, et pas forcément aux joints les plus épais. Je ne suis pas certain que la légende « le refracol devient plus solide que la brique » soit vraie chez moi.
Bon, peut-être que je fais des feux trop forts, avec trop d’arrivée d’air ?
Post-combustion
A noter que hier, une fois que le feu avait bien embrasé toutes les buches à coeur, j’ai vu des teintes bleues à la base des flammes, et parfois les flammes brulaient effectivement quelques centimètres au-dessus des buches. Dur de dire si j’ai eu plus chaud!
Comparaison petit et gros poêle de masse.
Je n’ai aucun avis sur les poêles Uzume, mais théoriquement les besoins « si différents » ne me semblent pas si évidents?
L’intérêt d’un gros poêle de masse selon ma compréhension va être (A) d’étaler la chaleur rendue dans le temps, et (B) de pouvoir emmagasiner plus de chaleur en une fois.
A) Etaler la chaleur
C’est intéressant à mes yeux d’avoir un gros poêle de masse qui étale la gestion de chaleur si on a une maison bien isolée et/ou avec peu d’inertie. Ca évitera d’avoir de la surchauffe au moment du feu. C’est utile également si on a vraiment besoin d’avoir une petite source de chaleur ponctuelle longtemps après le feu… ou si on veut garder « chaud » longtemps un petit local peu isolé.
Un poêle de masse plus léger va rendre la chaleur plus vite. L’avantage est qu’il va redescendre plus rapidement en température, et donc qu’on pourra plus rapidement le relancer, plus de feux offrant plus de puissance. Il y aura plus rapidement des variations de températures, mais personnellement ça ne me dérange pas. J’aime bien avoir plus chaud à certains moments. Sans oublier que tant qu’on a la santé, je trouve ça pas mal d’avoir un corps capable de réguler un peu sa température et qui ne se trouve pas en inconfort dès qu’il y a des variations. De plus, si la maison a une grosse inertie (comme chez moi), ça risque de fort de lisser les températures au final.
B) Emmagasiner plus de chaleur.
Plus gros poêle, plus gros foyer, plus grosse quantité de bois. Cependant, plus il y a de bois, plus on s’approche des limites physiques.
Si vraiment le batchblock B14 digère et emmagasine facilement 14kg de bois, et cela potentiellement jusqu’à 3 fois par jour, ça donne 42kg.
L’équivalent avec un gros Oxalis 8kw, ce serait 2 fois 21kg. Je ne me souviens pas sur le forum avoir vu quelqu’un réussir à mettre 21kg de bois dans la boite à feu. Et faire dans un Oxalis 2 feux de 21kg par jour, ou 3 feux de 14kg par jour, sur base de mes constatations ça l’emmènera à la surchauffe. Faire 2 feux de 14kg par jour dans un poêle Oxalis c’est déjà bien et ça rejoint théoriquement le batchblock.
Dans ma situation actuelle, avec un sol pour le moment super froid (et présent car en télétravail covid), je serais beaucoup plus confortable avec 3 feux plus réactifs de 14kg par jour qu’avec mon gros poêle de masse, qui a priori emmagasine trop longtemps la chaleur et ne pourrait donc pas suivre en terme de puissance avec ses 2 feux par jours.
A mes yeux le gros poêle va prendre de l’intérêt lorsqu’on ne peut vraiment pas se permettre de faire 2 feux par jours, car il permet de lancer un gros feu de 20kg, tout de même 42% de plus que 14kg. (Voire 24kg, mais pour le moment ça me semble utopique sans recharger. 20kg me semble personnellement déjà inatteignable avec boite à feu sans recharger.) Cependant, ça reste une demi-solution en période froide si on a besoin de plus de 20kg par jour pour chauffer l’habitation. En fonction de l’habitation, le poêle Oxalis n’est peut-être pas la meilleures des solutions lorsqu’on n’a pas l’opportunité de faire 2 feux par jour.
De même, en mi-saison, ou dans des maisons fort isolées, le plus gros poêle sera potentiellement plus pratique lorsqu’on peut se contenter de un seul feu par jour (ou sur plusieurs jours) de 20kg. Là encore, la question des limites physiques se posent. Si on suit les conseils, il serait de toute façon plus intéressant de faire 2 feux de 10kg pour limiter l’usure du poêle, améliorer le rendement et augmenter le confort. Le plus petit poêle garde donc du sens aussi.
Ce ne serait pas forcément vrai avec un poêle hyper massif prévu pour cramer à l’aise 30kg de bois par exemple, ou tout simplement si l’Oxalis pouvait tourner à 8kw sans broncher. Mais les conseils officiels nous mettent beaucoup en garde, donc mieux vaut faire attention. Lorsque la seule mesure de surface avancée est « 60C° de température de surface c’est la limite sans refracol », ça calme les ardeurs. Heureusement qu’il y a des utilisateurs comme stefun qui y vont à fond pour nous rassurer un peu sur le potentiel… quoique, on ne connait pas l’étendue des dégâts.
Si vraiment le plus petit batchblock brule ses 14kg à l’aise, si vraiment il a une combustion super optimisée, si vraiment son architecture le rend super solide sans crainte d’y aller à fond, ce sont des arguments intéressants.
Conclusion
Je tiens à préciser que je ne regrette pas du tout mon Oxalis et que son approche me convient mieux !
De plus, le seul vrai critère qui compte, c’est l’usage réel et je n’ai jamais vu un batchblock de ma vie.
Je tenais juste à discuter sur le fait que les cas de figure où l’un prend l’avantage sur l’autre au niveau de la production de chaleur ne sont pas si évidents à mes yeux. Surtout si on compare un gros poêle de masse prévu pour tourner à moyen régime, avec un moyen poêle de masse prévu pour tourner à plein régime.
Bonsoir à tous
Afin de mettre une quantité plus importante de bois j’ai enlevé la boite et mis les plaques réfractaires sur les différents coté. Le feu est bien sur plus gros et plus violent. Les fissures qui se referment sont beaucoup plus importantes en particulier aux angles. J’en ai une qui fait le tour du poêle en suivant les joints. J’ai l’impression que cela suit aussi une zone ou j’avais plus de défauts de maçonnerie avec des joints plus gros. La poignée de la porte du four est très très chaude et la porte du cendrier impossible à toucher.
Complément : le bas des plaques réfractaires est rougeoyant et l’intérieur complètement nettoyé par pyrolyse. Cela signifie à voir la couleur fer rouge des plaques réfractaires que les briques du bas sont quand même extrêmement sollicités d’où peut être la nécessité d’une boite à feu
Intéressant ce retour, merci.
On voit bien la technique des plaques, plutôt que de la BAF, à l’oeuvre.
Et on voit que des gros feux ont de l’impact sur les briques. Se ça fissure l’enduit aussi, je me demande de plus en plus si je vais enduire le mien.
Intro
Pour ma part, j’ai mis du bois à sécher couché au-dessus de la boite à feu, tout en sachant que c’était chaud : le poêle était encore chaud (je voulais lancer le feu à 50 C° de surface, ce qui risque de devenir ma nouvelle norme en temps froid, et les anciennes braises étaient super hautes, c’est un peu chaud de trouver quand décendrer quand on relance tôt les feux).
J’allais installer et lancer le feu, ça semblait commencer à fumer un peu, j’ai donc ouvert le cendrier pour aérer un tout petit peu le coeur par tirage avant de l’installer. Et j’ai un peu trop attendu.
Bref, ce qui devait arriver un jour arriva : le bois mis à sécher s’est enflammé. Si j’avais enté de l’étouffer à ce stade, j’aurais eu une fumée noire de folie. Si j’avais ouvert pour dégager et sortir les buches, j’aurais enfumé et sali l’intérieur. Bref, je me suis dis « c’est parti ! » Ca fera un petit nettoyage de coeur et un bonne expérience.
Feu sans boite à feu, au-dessus du foyer principal
Je ne sais pas quelle est la quantité de bois brulé car je n’avais pas pesé, mais clairement pas mal, j’avais rempli jusqu’en haut, assurément plus que ce que je peux mettre dans la boite à feu. Si j’avais voulu tout bruler, j’aurais dû recharger.
J’ai contenu le feu via l’arrivée d’air pour ne jamais dépasser 150 C° de fumée. Le feu ne m’a pas semblé si terrible. Par contre il prenait bien l’air, vu qu’il n’y avait rien en-dessous de lui ! Et cet air devait être correctement réchauffé en passant d’abord dans l’ancien foyer et braises encore chauds.
Résultat
Ca s’est bien passé.
Tout d’abord, la pyrolyse a effectivement fonctionné, j’ai enfin donné un petit coup de décrassage au coeur. (voir photo plus bas)
Ensuite ça a bien chauffé. Je partait de 50 C° de surface et j’en suis à 109C°, mon record. Ces derniers temps je tente de relancer le feu à 40-50C° pour atteindre 80C°-100C°, donc c’est une situation que je connais. Je ne pense pas que je serais monté si haut en surface en haut du poêle si j’avais utilisé la boite à feu et la même quantité de bois… mais ce feeling ne vaut pas grand chose.
De plus il délivrait un max de chaleur directe dans la pièce vu que le feu était pile en face des vitres (et que j’ai 2 vitres). La poignée de la porte est devenue super chaude par exemple… et un bout de la cordelette d’isolation se décolle… Même après le feu, les vitres du coeur rayonnent clairement plus de chaleur que le reste.
Des parois de mon four blanc en brique dépasse les 180 C°, donc si j’ajoute une porte un jour, dans ces conditions c’est sûr que ça ferait un bon four.
Si mon système Eau Chaude était fonctionnel, ça aurait dû bien fonctionner, le tuyau inox (actuellement vide) a dû déguster en étant en plein dans les flammes.
Bon, je ne répèterais pas ça régulièrement. On parle souvent de protéger les briques du foyer, mais personnellement j’ai envie de choyer celles du coeur à hauteur de la porte.
Le bas du foyer, comme on le voit, le jour où il trinque, on peut lui mettre des plaques de protection.
Alors que les briques à hauteur des portes : on les voit donc autant que ça reste beau, elles sont en quinconce donc plus difficile à protéger/rafistoler, elles ont moins de portance car en quinconce, elles portent plus le coeur car avec la porte il y a 3 côtés seulement (2 seulement avec 2 portes!), si les débords s’abiment cela deviendrait plus difficile à cuisiner.
Bref, une bonne expérience, à limiter.
Pourtant si je pouvais l’utiliser de cette manière tous les jours, ça m’irait très bien. (Et peut-être qu’il tiendrait tranquillement ?)
bonsoir et merci pour ton retour très intéressant !
Combustion
Il est certain que la quantité d’air, sans boite à feu, est bien plus importante. Il y a un côté forge.
Des braises tombent aussi dans la zone de l’arrivée d’air.
J’ai envie de recommencer mais je me demande s’il ne faudrait pas réduire l’arrivée d’air et mettre un grille pour empêcher les braises de tomber? Toujours la problématique de ce qu’est un bon feu !
Voila ce que ca donne :
Enduit
Pour ce qui des fissures, on ne les voit plus une heure plus tard sauf dans les angles où de l’enduit s’est décollé. Elle suivent clairement les joints qui ont créée un spectre sur la terre.
Il est très fin (5 mm ?) c’est un enduit pré-formulé que j’ai acheté en big bag.
Je pense ajouter un couche de finition l’été prochain mais en le tramant.
Résistance des briques
Je me demande s’il ne faudrait pas contacter PRSE pour avoir des informations sur l’usure des briques. Il doit forcément avoir des données la dessus en fonction de leur composition.
Séchage
Je mets le bois quand j’y pense. En général, les braises sont presque éteintes. Mais l’exposition à la chaleur du coeur pendant plusieurs heures suffit amplement.
Bonsoir, j’ai récidivé mais en bouchant la moitié de l’arrivée d’air. Le feu a moins ce côté forge comme on peut le voir sur la seconde vidéo. Le rayonnement par la vitre est moins important.
Alors par contre, j’ai mis à sécher du bois qui avait peut être pris un peu la neige de ces derniers jours.
De grosses taches (eau plus un peu de suie), sont apparues sur l’enduit terre entre le 2e et le 3e boisseau (au dessus c’est mon double peau). J’ai ouvert la trappe de ramonage qui est sur le 3e boisseau, condensation sur la porte et les parois internes du boisseau.
J’imagine que l’humidité du bois ?? a condensé sur les parties les plus froides du double peau avant de couler à l’intérieur du conduit…
Avez vous déja observé ce phénomène ?
nb: je ne ferais désormais sécher que du bois sec
Salut,
Très intéressant tout ça. Nos poêles sont mis à l’épreuve en ce moment !
Plaques
Il y a quelques jours, je me suis aperçu que les 2 dalles qui me servaient jusqu’à présent à cuire pains et pizzas dans le foyer étaient fissurées. En appuyant un peu sur l’une des deux pour vérifier sa solidité, elle a cassé net sans avoir besoin de forcer. David m’a dit que « Les briques supportent très bien les hautes températures mais sont sensibles aux températures non-uniformes et c’est le cas dans le foyer qui chauffe plus au centre que sur les côtés » et que c’était donc une pièce d’usure.
Je pense que désormais, je les ferai chauffer plus progressivement, on commençant par les mettre près de la porte.
Bref, je pense que les plaques en tant que BAF, ça ne va être très pérenne…
Flambée au-dessus de la BAF
Ca m’est arrivé aussi une fois, mais je suis arrivé seulement vers la fin du feu. Ce qui m’a alerté, c’est une odeur bizarre dans la maison : je pense que c’est l’odeur de la porte en fonte qui a beaucoup chauffé. Peut-être la peinture qui est dessus ? Bref, ça ne sentait pas très bon ! Personnellement, j’espère que ça ne m’arrivera plus, même si ça a effectivement bien nettoyer le coeur.
Flambée avec/sans BAF
Je n’ai jamais tenté sans BAF, mais moi, avec la BAF, quand le feu est bien parti, mes fumées montent à plus de 200°C si je laisse l’arrivée d’air ouverte à fond (tube de 150). Dans ces cas-là, mes feux sont assez semblables à ta première vidéo, Yannick.
J’ai un petit banc (~1m) et ensuite un double peau de 7m en 180 directement en sortie de banc (pas de boisseau). C’est peut-être pour ça que j’ai un gros tirage ?
J’ai remplacé le bouton du registre à clapet pour avoir plusieurs niveaux d’ouverture et ainsi réguler le tirage.
Mais au final, je ne sais pas s’il vaut mieux un feu vif avec fumées à 100°C ou un feu calme avec fumées < 150°C…
Condensation
Au début, quand le poêle n’était pas très sec, et quand je mets du bois pas très sec, j’ai parfois de la condensation sur la vitre et sur le cadre de la porte.
fissure
J’ai une fissure au milieu sur le linteau du bas de la porte. Je ne sais pas quand c’est arrivé… Pas rassurant, mais pas dérangeant pour le moment, heureusement que c’est en bas.
Est-ce à cause du feu au-dessus de la BAF ? (pas convaincu)
J’ai tout de même l’impression que des plaques réfractaires tiendraient pour protéger le coeur si on n’y touche pas trop, mais dur à dire.
Au pire il y a d’autres options. (Comme en tôle par exemple.)
C’est tout de même pas de bol pour la tienne et ça me semble surprenant. Un défaut de fabrication ? Vraiment trop intensif ?
Odeur et humidité
Je n’ai pas eu de soucis d’odeurs avec le feu au-dessus de la BAF. Par contre en effet j’ai déjà eu quelques fois un peu d’humidité sur les vitres en début de feu.
Ton expérience yan.chau donne à réfléchir, c’est surprenant que l’humidité soit arrivée jusque là pour s’y placer ! Sur base de ce retour, je vais également continuer à sécher du bois sec.
Température de fumées
Lorsque les fumées atteignent 200C°, je panique. En théorie avec la conception du poêle ça ne devrait pas monter au-dessus de 180 C°.
Ca m’ennuie de ne pas savoir comment bien faire un feu et quelle température viser. Si ça chauffe, c’est déjà ça, on est bien d’accord. Il n’y a probablement pas de « bonne » façon de faire, plutôt des compromis avec avantages et inconvénients. Et un poêle n’est pas l’autre. En attendant, d’un point de vu global, bien bruler pour optimiser l’utilisation de bois, le dégagement de fumées polluantes et préserver le poêle sur les années à venir, ça a du sens.
David m’a dit par mail que « Ce n’est pas une mauvaise série ou propre à PRSE, ce serait la même chose avec toutes les autres marques ». Le problème avec les plaques en tant que BAF, c’est que ça va chauffer très fort côté feu, et pas tellement côté opposé.
Mais bon, c’est à tester… Et puis meme cassées en deux, elles peuvent continuer à fonctionner.
Bonsoir,
Odeur
j’ai effectivement le même phénomène lorsque le feu est très violent
humidité
je n’ai rien dans le foyer cela se passe dans le conduit et à l’interface boisseau/double peau
Je ne sais pas cela est lié mais aujourd’hui au plus fort du feu, je suis sorti pour voir s’il y avait de la fumée…et c’était un genre de locomotive au charbon : fumée noire très dense qui m’a fait limite peur.
Plaque
Pour être juste, il y a une différence de température entre le haut et le bas mais je ne pense pas de chaque côté de la plaque. Elle devient incandescente presque transparente sur une bonne moitié( en contact avec les braises). Je n’ai pas essayé de les retirer mais je vous dirais.
Il me semble que fumée noire = manque d’air. Le bois est brut, sans traitement ni peinture ?
Bonjour,
Bois
Oui le bois est brut c’est mon ancien solivage.
Boîte à feu
Pour l’instant les plaques réfractaires n’ont pas bougé. Trop de braises et de cendre tombaient dans l’arrivée d’air j’ai donc mis une plaque provenant d’un vieux poele. Cela modifie la manière font l’air arrive.
Combustion
Les bûches ne se sont jamais enflammées toutes en même temps. Le feu à progressé vers le fond du poêle et les côtés. J’ai pour la première fois eu l’effet gaz qui s’enflamme au dessus des bûches. Surtout sur je bois se trouvant sur le côté et donc le plus éloigné de l’arrivée d’air
J’ai par contre été obligé de réduire l’arrivée d’air à deux reprises en fin de feu car cela faisait un effet locomotive . Voir la fin de la vidéo (ici j’avais ouvert le cendrier)
Au final le feu à duré 2h et il y a très peu de charbon. Rayonnement fort par la porte ( on ne peu pas approcher à moins de 20 cm)
Je n’ai pas bien compris ta modif de l’arrivée d’air. Ton poele est fait selon les derniers plans ou c’est un modèle plus ancien ?
Lors des feux de tes vidéos, tu as aussi eu des fumées noires ? Dommage qu’on ne voit pas bien sur la première car je ne suis pas sûr d’avoir déjà eu des flammes très au-dessus du bois.
Arrives-tu à chauffer la maison maintenant ?
Salut Clément, mon poêle est sur les plans 2018. Je n’ai rien modifié de spécial. J’ai posé une plaque en fonte à la verticale coté porte afin d’éviter que les cendres tombent dans mon arrivée d’air. Cette plaque possède un trou, la photo a été prise par la porte du cendrier. Non pas de fumées noires par contre, j’ai toujours ces taches de condensât qui apparaissent après le début du feu puis qui sèchent.
Sur le feu d’aujourd’hui, j’ai vraiment eu l’effet flamme bleu avec les gaz qui s’enflamment au dessus des bûches. Le feu était bien plus uniforme. Par contre lorsque le feu est vraiment parti il faut que je réduise l’arrivée d’air pour éviter l’effet tchoutcho/locomotive. Il reste environ 1/3 de mon arrivée d’air qui est en diamètre 100. C’est compliqué de filmée car ca rayonne fort et je vais cramer le tel et les doigts. J’essaierais de bien nettoyer la vitre et de faire un meilleur film. Pour nettoyer, ça marche bien de prendre des cendres sans charbon et de frotter avec un papier journal.
Sur ce sur j’ai compris sur le site d’uzume, le feu doit carburer et être violent type feu de forêt avec mistral. Une fois que le feu est bien parti et que le foyer est très chaud, il y a et effet gaz qui s’enflamme surtout sur les buches périphériques.
Et toi as tu essayé de faire différemment ou la manière dont il fonctionne te convient ?
Avec les explications j’ai compris la photo !
C’est pas mal ce truc :
- Ca protège le coeur, tout en chauffant bien
- ça permet de diminuer l’arrivée d’air si le tuyau posé est trop gros.
En poussant le concept, il doit même y avoir moyen de l’adapter en arrivée d’air réglable.
Je me demandais pourquoi tu avais trop de cendres dans l’arrivée d’air, mais c’est parce que tu n’utilises pas de boite à feu, je n’avais pas pensé à cet inconvénient.
Je suis très content de ma boite à feu, mais à refaire aujourd’hui, avant d’investir dans un élément qui limite la quantité de bois et qui contient le feu, je pense que te testerais d’abord de découper et poser 4 bouts de tôle de recup sur les côtés du foyer, pour voir comment ça se passe. (Si ça tient bien, feux pas trop vifs, …)
Bonsoir,
Le fait de ne pas mettre de boîte à feu modifié la manière dont l’air arrive. J’imagine que l’oxygène est mieux réparti avec une boîte à feu. J’ai une plaque en fonte pleine de trous, que je vais essayer de découper. L’option plaques métalliques semble être une bonne solution pour utilser la taille du foyer de manière optimale. Mon poele chauffe beaucoup plus. Je regrette de ne pas avoir de thermomètre pour mesurer les différences
Salut,
Ah, je comprends la photo maintenant. Comme je n’ai pas de porte de cendrier, j’avais du mal à m’imaginer !
Pour répondre à ta question Yannick, je fais surtout des expériences en faisant varier l’ouverture de l’arrivée d’air. Je n’enlève pas la BAF car même avec, j’ai plutôt trop de tirage que pas assez. J’essaie de trouver le bon compromis pour avoir un feu assez vif mais des fumées qui ne montent pas trop haut en pied de conduit (car ouvert à fond, je dépasse les 200°C). J’ai besoin de nettement refermer le clapet pour stabiliser vers 110-120°C.
Selon André de Bouter, qui est aussi formateur sur le poêle Oxalis, « l’étoile du berger c’est la couleur des flammes (le plus clair possible) et l’absence des fumées visibles » et « entre 100 et 150°c pour les fumees qui entrent dans le conduit c’est parfait ».
Je ne sais plus si on nous l’a dit lors de la formation, ou si je l’ai lu ici ou dans le manuel, mais la BAF a aussi l’intérêt de limiter l’air primaire et de répartir l’air tout autour des bûches. Et une partie de l’air passe dans les 4 angles et remonte aussi dessus de la BAF = air secondaire. Lors de certaines phases du feu, je vois des flammes qui semblent venir des trous, car l’arrivée d’oxygène à cet endroit doit permettre d’enflammer les gaz.
Avec les 4 tôles dont vous parlez, il manquera ce côté régulation de l’air primaire. Le foyer sera certes protégé du rayonnement, mais le feu sera plus vif et montera plus haut en température. De plus, il faudra faire des tôles un peu plus petites pour anticiper la dilatation, donc les angles seront toujours exposés à la chaleur. Je ne sais pas si c’est un problème ou non.
Yannick, tu as un thermomètre en pied de conduit ?
C’est une des questions clefs qui a amené à l’ouverture de ce fil de discussion.
Les versions du manuel où la BAF a été introduite vantaient effectivement les mérites de combustion.
Les versions suivantes sont plus sobres et se limitent à souligner un feu plus contenu.
La réponse que David t’a donnée va aussi uniquement dans ce sens : « La BAF diminue l’intensité du feu, ce qui abaisse le rendement, mais protège le foyer. »
Je ne vais pas ré-écrire les messages de début de ce post, mais je ne comprendrais pas la logique de dire qu’une BAF c’est super théoriquement pour l’air secondaire, si en pratique sans BAF le feu va mieux. Pourquoi voudrait-on essayer d’optimiser des post-combustions avec des feux moins bons ?
Bref, je ne vois plus personne défendre que la BAF améliorerait la qualité de la combustion. Tous les retours que j’ai lu de ceux qui ont essayé avec BAF et sans BAF disent que le feu est meilleur sans BAF. Même les commentaires de David vont dans ce sens. D’ailleurs dans des conditions difficiles (chantier froid et humide), il est conseillé de ne pas utiliser la BAF.
Je préfère pour le moment considérer que la BAF a principalement (et presque uniquement ?) une vocation préventive :
- empêcher un feu trop fort, pour ne pas abimer le poêle
- faciliter la bonne maitrise du feu, avec plus ou moins de trous en fonction du résultat désiré
- rendre difficile l’utilisation de « trop » de bois (et à vrai dire quasiment empêcher d’utiliser le poêle à son potentiel maximum sans recharge)
- protéger le foyer
Le point 4 est probablement le plus pertinent, et des tôles peuvent probablement suffire pour jouer ce rôle de protection du foyer ?
Effectivement, avec des tôles il y aura peut-être un peu de jeu et des parties un peu exposées. J’imagine que ce n’est pas dramatique, certains n’utilisent pas du tout de BAF et se demandent si c’est bien utile avec des briques et du coulis réfractaires.
Bon, je ne voudrais certainement pas encourager certains à ne pas utiliser de boite à feu, alors que j’ai peu de connaissance et aucun recul !
Mais objectivement et logiquement, lorsqu’on regroupe tous les avis et toutes les expériences, ça pose question.