A quoi sert la boite à feu ? (+ Post-Combustion ? Alternatives ?)

Merci pour la citation de David, je ne l’avais pas vu celle-là !

Clerbois, tu as quoi comme tube d’arrivée d’air, et comme conduit ? Tu penses que tu as moins de tirage que moi ? Car là, j’ai l’impression que tu vas finir par refaire une BAF pour optimiser l’alimentation en air du feu Plus sérieusement, je me demande si tu n’es pas juste dans le cas où il faut ajouter des trous dans la BAF. Vu que tu sais maintenant à quoi ressemble un feu efficace, je pense que tu peux y aller 50 trous par 50 trous, et t’arrêter quand c’est bon. Qu’en penses-tu ?

Tiens, je viens de tomber sur ce sujet qui explique que la BAF sert à brider l’air primaire au profit de l’air secondaire : viewtopic.php?f=125

Oui, ce post est intéressant. Et je ne doute pas que de nombreux tests et réflexions ont été menés, notamment sur la BàF.
Cependant, mon impression, avec mon poêle, c’est que ce n’est pas 1/3 Air Primaire et 2/3 Air Secondaire qui rentre… mais aussi une grosse partie d’air qui ne sert à rien, car avec une BàF il faut sur-alimenter le poêle en air pour que ça fonctionne bien.

J’ai l’impression que les meilleurs résultats vus sur le forum (il y en a relativement peu) sont sans BàF, ou alors avec BàF et haute température de fumées.
Dans le manuel, les phrases qui vantent la bonne combustion grâce à une boîte à feu ont été retirées.
Le meilleur résumé est probablement écrit par David et rapporté par toi : « La BAF diminue l’intensité du feu, ce qui abaisse le rendement, mais protège le foyer. »
On dirait qu’il n’y a plus trop de volonté d’intégrer les théories d’une bonne combustion dans l’usage d’une boîte à feu.

Je reconnais cependant que je suis dans un cas où je devrais agrandir les trous de ma BàF.
Comme j’ai investi dans une belle BàF, je n’ai pas envie de l’esquinter… ni d’en faire une nouvelle.
D’autant plus qu’a priori, j’ai un bon rendement sans Baf. Je doute que je puisse obtenir aussi bien, ou mieux, avec une BàF… ou alors je dois faire des trous jusqu’à la faire disparaitre ? :slight_smile:

J’ai une arrivée en 150, et un conduit de 180 sur 13m (moitié boisseau non tubé / moitié double peau), avec un mini-banc de 2x50cm court-cuité pour avoir une sortie directement.
A priori ça tire bien. Une sortie en 150 aurait suffit, mais… bref…

Limiter l’air avant le foyer ?

Et oui, effectivement cela amène à réfléchir s’il ne serait pas possible de remplacer la BàF par autre chose pour limiter l’intensité, sans perdre de rendement.

  • On sait qu’avec une BàF le rendement est moins bon.
  • Je pense qu’avec une BàF on envoie bien trop d’air dans le poêle. (Il n’y a pas que la combustion qui tire de l’air, le conduit aussi… et la BàF rend l’utilisation de l’air pour la combustion plus compliquée j’ai l’impression.)
  • On sait que la gestion de l’air primaire et l’air secondaire est très délicate dans un foyer bûche simple, c’est rarement maitrisé.
  • A priori les briques du coeur ont l’air costaudes et pour certains il n’est pas fou de faire le pari de les utiliser sans protection. Au pire, il existe d’autres idées pour les protéger sans diminuer le volume et sans contenir le feu.

=> Ca me donne à penser que tester de mettre en place quelque chose (petite plaque trouée de la taille du cendrier?) qui limite fortement l’arrivée d’air avant le foyer, ce serait intéressant. Pour injecter puissamment uniquement l’air qui est nécessaire à la combustion. A ce moment-là on ne protège plus le foyer et on croise les doigts pour l’air secondaire. Mais ça se tente ? :slight_smile:

Ce qui me plairait, c’est de garder les performances d’un feu sans BàF, tout en ayant une plus grande facilité d’utilisation. Pour le moment sans BàF, même avec ma trappe à glissière d’arrivée d’air sous le cendrier, c’est difficile de doser finement, c’est presque fermé.
Je n’ai pas de grands espoirs, car j’ai bien vu que chez moi avec un foyer rempli sans BàF, et sans assez d’air, ça fume noir. Et comme écrit, les besoins d’une buche ne sont pas les mêmes que pour une autre. Mais comme dit : à tester.

Tu as vu d’autres exemples que moi avec haute température des fumées ?

Toi, quand tu utilises la BAF, tu as des fumées grises ou noires en sortie de toit ou non ? Histoire de savoir si le problème est un manque de tirage induit pas la BAF, ou autre chose…

D’autres exemples ? Moi. :slight_smile:
Lorsque je laisse monter les fumées entre 150 et 200 C° avec boite à feu, ça fonctionne encore bien.

Pour les fumées, je fais souvent des feux le soir, donc dur à dire.
Les quelques fois où je suis allé voir ce n’était pas folichon malheureusement. Je me dis que c’est peut-être dû au bois de chantier que je brule souvent, mais je dois encore comparer avec du bois top pour en avoir le coeur net. Si c’est ça, ça offrirait une solution, mais ma conscience écologique en prendrait un coup…

Retour aux essais pour tenter d’obtenir une gestion de l’air permettant d’utiliser facilement mon poêle sans boite à feu, et de laisser d’autres l’utiliser sereinement sans devoir ajuster la trappe d’arrivée d’air au millimètre près.
A vrai dire, je me demande s’il est possible avec mon poêle de trouver un juste équilibre sans BàF pour que ça brule bien, mais pas trop fort, et sans fumées noires.
(Je me demande aussi commun stefun fait pour ne pas avoir de fumées noires à l’arrière, sans arrivée d’air arrière.)
Peut-être que chez moi, réduire l’entrée du conduit d’évacuation serait intéressant, pour limiter le tirage ?

Le dispositif pour boucher l’arrivée d’air

Il s’agit simplement d’une plaque trouées pour limiter l’arrivée d’air. Et accessoirement empêcher les braises de tomber.

Elle tient uniquement avec deux demi-briques posées.

Pour le moment la plaque métallique est très fine, mais ça pourrait être n’importe quoi (tôle, plaque réfractaire).
Elle n’est pas hermétique, mais ce n’est pas grave, l’objectif ici est simplement de réduire l’arrivée d’air.
Vous trouvez qu’il y a peu de trous, et des trous très petits ? Moi aussi ! Je voulais commencer par ça pour tester. En augmentant petit à petit pour trouver la valeur limite. (Et j’avais aussi la flemme d’aller chercher mes grosses mèches…)

Fonctionnement
Pour contenir le feu, ça fonctionne bien. Trop, bien évidemment.
Je peux ouvrir en grand l’arrivée d’air, retirer la porte du cendrier : c’est contenu.
La température des fumées n’a jamais dépassé 100 C° avec cette bride.
Je n’ai pas remarqué de production excessive de fumées, ce qui était ma crainte.

Au départ je voulais ne laisser que cette arrivé d’air, mais l’arrière du feu m’a fait trop de peine. J’ai tout de même ouvert un peu l’arrivée de la porte arrière.

Ce n’est pas très clair sur la photo, mais ça a engendré une lame de flammes au-dessus du feu, probablement de la post-combustion. Je ne doute pas que beaucoup de gaz ont été rejetés sans pour autant pouvoir être brulés durant ce feu.

Bon, ça a offert un sympathique feu tranquille qui a duré quelques temps

Résultat
Pas très bon ? Mieux que je ne le pensais en tout cas.
J’ai cru que c’était nul, car j’ai mal calculé le bois. J’ai mis 14kg (alors qu’il en aurait fallu 16 pour potentiellement atteindre 100 C°).
Malheureusement, j’ai loupé la température max : j’ai mesuré 80 C° en température de surface en phase descendante, c’était donc plus haut.
En considérant comme température max de surface être passé de 36 C° à 82 C° pour 14kg de bois, ça donne +3.3 C° par kg, pas super mais correct.

Quoique ?
Vers la toute fin, le feu calme s’est transformé en chalumeau.

La fine plaque métallique venait de lâcher. Ca a pu influencer le résultat positivement. Même s’il ne restait plus grand chose, les températures de fumées ont remonté.

La suite
Je vais réessayer avec plus de trous.
Pas encore motivé pour forer de la tôle ou de la pierre, donc je vais simplement poser une plaque trouées sur la trappe coulissante d’arrivée d’air… et remettre des briques pour empêcher les braises de tomber. C’est moins bien, car j’aimais bien l’idée de jets d’air puissants directement sur le foyer avec de « petits » trous .
(Je pourrais aussi carrément imaginer placer une plaque trouée coulissante à la place de la trappe d’arrivée d’air.)

Episode 589 !

Nouveau dispositif

Cette fois-ci, pour que ça ne fonde pas j’ai posé la plaque percée (avec plus de trous) dans l’arrivée d’air, juste avant le cendrier.
(Je pense toujours que juste avant le foyer c’est plus intéressant, pour que ça puisse « souffler » sur les braises, mais faut que récupère un vieux bout de tôle.)

Vu de l’arrière du poêle, les deux bouts de brique servent simplement à être sûr que c’est maintenu en place.

Vu du cendrier, avec une construction en brique pour éviter la chute des cendres.

Fonctionnement
C’était mieux. Ca manquait d’air, j’avais peur que ça entraine des fumées.
J’ai souvent complété avec de l’air par les portes et/ou le cendrier.
A un moment j’ai ajouté quelques trous à la plaque pour la remettre, mais ça n’a pas suffit, je vais essayer de les agrandir.
J’ai senti dans la cave : l’aspiration par la prise d’air était très limitée avec la plaque.
Vers la moitié(?) du feu, j’ai carrément retiré la plaque pour donner du boost en jouant uniquement avec la trappe coulissante.
En gros, y a de l’idée même si ce n’est pas encore du tout concluant.

Fumées
J’ai eu quelqu’un à disposition au téléphone pour me décrire les fumées pendant que je faisais des essais sur les ouvertures. C’était l’horreur. Ca variait du noir au gris.
A un moment j’ai ouvert à fond le cendrier en me disant que ça entrainerait un super feu, pour améliorer la combustion et éliminer les fumées noires, mais que nenni. Ca a simplement tirer les fumées noires plus vite. Voire à la limite les faire tendre vers le gris. Pourtant le feu allait à fond de balle à 200 C° de fumées en mode sans BàF. (Je ne dirais pas que j’étais au max, mais ça brulait bien.)
Je suis en train de me dire que lorsque j’envoie plus d’air, je ne fais que chasser plus vite les fumées…

Exemple à un moment avec des fumées grises.

Lorsque j’essayais à l’inverse de réduire l’air pour contenir le feu, c’était dans le foyer que les fumées s’entassaient. C’est vrai qu’il y avait plein de trucs à bruler dans ce foyer (15,5kg de bois divers), pas facile, mais c’était quand même super décevant. Je n’ai rien réussi à faire pour faire disparaitre les fumées.

Ca a été mieux par la suite lorsqu’une bonne partie du bois avait déjà été consommée, mais c’est resté gris.
J’avais un peu de bois de chantier dedans, mais pas tellement. Même plus tard, avec le bois de chantier cramé et toute l’eau évaporée, ça fumait encore.
Peut-être qu’il faut utiliser uniquement du bois de grosse section sans BàF pour arriver à tout bien bruler ? (A noter que les rares fois où je suis allé voir avec BàF, les fumées c’était bof.)
Peut-être ai-je trop de tirage pour arriver à tout brûler proprement ?
Très décevant…

Résultat
Vu le test un peu chaotique, le résultat ne m’intéressait pas tellement. Et pourtant ! J’ai été super surpris lorsque j’ai commencé à faire les mesures après la fermeture du feu.

Je suis monté de 35 C° à 109 C° en température max de surface, pour 15,5kg de bois.
Soit +4,8 C° par kg de bois. Alors que je considérais que +4 C° est un très bon résultat.
Très surprenant et inattendu.

C’est exact que pour moi, les deux aspects qui améliorent beaucoup le résultat de ces mesures, ce sont :

  1. Envoyer des températures de fumées hautes, avec suffisamment d’air pour ça
  2. Faire un feu sans BàF, pour bien cramer tout le bois
    Je savais que je n’avais encore jamais combiné les deux façons de faire, et que ça pourrait donc aller plus haut. Mais ici je n’ai pas brûlé tellement longtemps sans BàF avec l’arrivée d’air bien ouverte et des températures à 200 C°. Je ne comprends donc pas trop.

Une autre différence est qu’il y avait pas mal de belles buches dedans, de pin (très léger) et de chêne d’Amérique (plus dense), bien fendues, bien longues. A voir si ça peut jouer…

Salut,
vos tests sont intéressant ! je me pose moi aussi des questions …et je fait quelques tests cette BAF limite effectivement bien les feux, j’ai fait pour ma part un trou de la taille de l’arrivée d’air sur ma baf, l’air s’engouffre directement dedans, les feux sont maintenant superbes et plus « étouffés », l’avantage et qu’il est tj dans la baf, donc mon foyer est protégé., une fois mon foyer très chaud, je remet le morceau découpé ( je pense lui faire une coulisse) le feu brule aussi bien mais moins « soufflé ».


J’ai aussi fait un " cadre intérieur" autour de l’arrivée d’air pour que le rayonnement très très fort ne chauffe pas trop le foyer.

concernant vos fumées noires ou grise c’est étonnant je brule aussi du pin, douglas, beaucoup de châtaigner…au début ca fume un peu, passé 100C° je n’ai plus de fumée du tout ! impossible de savoir si le poêle tourne ou pas…

d’ici quelques temps ( semaines ou mois ) je me ferais un Arduino qui me fait un enregistrement des températures, pour voir les courbes…

mon problème à moi c’est que pour le moment, ma maison ne chauffe pas …rien que ça

merci encore pour vos tests !
Et a bientôt

C’est étrange à quel point chaque poêle semble différent !

La découpe de la baf comme Hervé me semble intéressante car ainsi, Elle protège toujours les briques.
Une variante pourrait être d’ajouter des trous à cet endroit au lieu de faire une grosse decoupe. Hervé, il me semble qu’avant ton enduit, tout marchait bien, non ?

Clerbois, je vois que tu as un soucis similaire au mien : fumées grises quand tu réduis le tirage. Je vais faire quelques expériences et je vous tiens au courant.

Oui, c’est pas mal du tout cette BàF découpée. Plus de gros trous à cet endroit serait pas mal aussi effectivement, et permettrait de mieux garder le bois/les cendres.
Le refermer en cours de feu me semble courageux par contre. :slight_smile: D’autant plus qu’en milieu et fin de feu, le foyer a encore besoin d’air, autant qu’il trouve facilement son chemin jusqu’au bois/braise, plutôt que de partir dans le conduit. (Ok, en air secondaire si on a du bol.)

Clement04, mon problème est un peu différent, dans le sens où, lorsque j’augmente le tirage, ça ne fume plus à l’intérieur, mais ça fume beaucoup plus à la sortie de cheminée. Je ne sais pas comment empêcher les fumées…

Dernier épisode des tests pour contenir le feu sans boite à feu ?

Enfin le bidule qui fonctionne

(voir photos du post précédent, ça reste proche)

Cette fois-ci, j’ai agrandi les trous de la plaque qui bouche l’arrivée d’air sous le cendrier. J’ai donc au final 18 trous avec mèche 8 (+ 5 autres trous, mais couverts par les bouts de brique qui maintiennent la plaque en place).
Je ne peux pas dire si ça fonctionne en début de feu, car j’ai dû retirer la plaque à un moment pour agrandir plus de trous. Mais ça a très bien fonctionné globalement.
J’ai laissé la plaque tout le feu et j’ai laissé la trappe d’arrivée d’air ouverte en grand. J’ai aussi ouvert un petit peu l’ouverture de la porte arrière car d’expérience j’ai du mal à alimenter l’arrière du feu en air secondaire sinon. Tout le reste est resté fermé.
Ca a contenu le feu, sans BàF, avec arrivée d’air pleinement ouverte, à 150 C° de fumée. Puis ça a descendu petit à petit jusqu’à 125 C°. Ca ne fumait pas à l’intérieur.
Lorsque j’ouvrais le cendrier à max, ça montait à 225C° de fumée. J’ai fait quelques tests pour comparer avec et sans, et pour observer les fumées à l’intérieur et à l’extérieur.

Bref, avec ce dispositif, je peux laisser tourner le feu sans BàF tranquille sans surveillance, ou bien demander à un néophyte de lancer un feu sans BàF, je ne ne serais pas inquiet.
La plaque n’est peut-être pas parfaitement adaptée pour tous les feux et tous les moments d’un feu, mais je peux encore influencer avec la trappe d’arrivée d’air, avec les ouvertures des portes ou du cendrier, retirer complètement la plaque durant le feu si besoin…
A noter qu’un BàF n’est a priori pas adaptée non plus à tous les feux.

(C’est clairement plus simple et moins cher à fabriquer qu’une BàF, ça peut être une solution temporaire. Il faut cependant que je regarde sur les plans si c’est facile à poser dans un poêle sans trappe. Au pire si c’est de la tôle qui résiste au feu, ça peut être déposé dans le foyer devant l’arrivée d’air et maintenu par des briques posées.)

J’ai gardé la construction de briques devant l’arrivée d’air pour empêcher les braises de tomber dans l’arrivée d’air, j’en suis assez content. Je trouve ça top pour la réduction du bois et des braises. Pas tellement pour les faire disparaitre, mais plutôt parce que lorsque je mets quelque chose juste devant le trou d’arrivée d’air, ça semble bien bruler et donner de la chaleur jusqu’au bout. Ca demande évidemment de repasser de temps en temps pour repositionner les buches et les braises, et c’est plus simple à faire par l’arrière avec un double portes.
De toute façon, si on ne tire pas la chaleur des braises directement, on la récupèrerait au feu suivant ?

Résultat
Exceptionnel ici je trouve. (Par rapports aux autres tests, pas par rapport au rendement dans l’absolu que je ne saurais pas comment calculer.)
Je suis parti de 30 C° de température de surface et j’ai atteint 119,9C°.
+90C° pour 18 kg de bois, soit +5C° par kg de bois.

Pourquoi ?
A mon avis c’est dû au fait d’avoir eu quelques moments de feu (sans BàF donc) à 225C° de fumée.
C’est peut-être lié aussi au fait d’arriver à tout bien brûler jusqu’au bout, mais moins je pense… d’autant plus que ce n’est pas totalemennt nouveau sans BàF et que j’obtenais d’habitude plutôt +4C° par kg.
Je n’ai utilisé ici que du « vrai » bois, qui provient des arbres (pas de chantier). Je voulais utiliser 18kg de bois pour être sûr d’atteindre les 100C° de surface. (30 + 18x4 = 102) Comme je n’en avais pas assez sous la main, j’ai utilisé aussi quelques bonnes buches de mon bois qui décore le côté du poêle et qui sont des buches de compet.
Je ne pense pas que les bonnes performances soient liées au dispositif pour réduire l’air. Je le vois plutôt comme quelque chose de pratique, pour ne pas devoir gérer l’air finement. Et je ne vois pas pour quelle raison ça améliorerait le rendement. (Au contraire, ça reste une bride.)

En gros pour le moment.
Je dois encore faire un test « propre » pour comparer « avec » et « sans » BàF avec 12kg, une quantité de bois raisonnable pour une BàF. (Un test 24 kg a déjà été fait.)
(Je viens de fendre un pin mort bien sec, récemment tombé lors d’un tempête, qui va m’a donné de belles buches pour tester.)

En attendant, sur base de mes impressions liées aux mesures récentes, en s’autorisant de grosses approximations :

  • avec BàF je tablais sur un gain de +3C° de température de surface par kg de bois
  • sans BàF je prévois plutôt un gain de +4C°
  • dans les deux cas, en laissant suffisamment d’air pour monter haut en température de fumée (environ 200 C°), je peux obtenir encore +1 C° supplémentaire environ

=> Selon moi, par rapport à une BàF, limiter l’air à la source permet également de contenir le feu, tout en impactant moins les performances. (Quoi, j’écris une évidence ? :wink: ) Evidemment, ça ne protège pas le coeur… et les gros feux sans BàF soumettent probablement le poêle à plus de stress.

Ma très très grosse déception, c’est que je n’arrive pas à faire de feu sans fumée…

Du coup, avec ce dernier test, tu as des fumées de quelle couleur ? Ton bois est bien sec ?

Fumées grises, je comptais en parler dans le post des fumées.

Bois bien sec, j’ai mesuré.

Tiens, je suis tombé là-dessus, ça parle de la BAF : viewtopic.php?p=1021#p1021

Effectivement, c’est un post intéressant qui résume pas mal la situation.

Ca m’amène à me demander :

  1. A quel point un feu sans BàF risque d’abimer les briques et créer des fissures ? Difficile de juger.

  2. Quel est l’impact (écologique ?) d’une mauvaise combustion ? Je ne sais pas répondre…

  3. A quel point une BàF fait perdre en rendement ? Ca on peut plus ou moins tester !

Sinon pour ma plaque, lors de son utilisation, je me rends compte que j’ai du mal à démarrer les feux et à maintenir au début la température aussi haut que je le voudrais. Je dois ouvrir un peu le cendrier. Je vais donc encore agrandir un peu les trous.
L’objectif serait de trouver un bon compromis, pour lancer un feu sans BàF avec la plaque et de ne plus y toucher.

Dans une autre discussion, David dit que les feux sans BAF doivent rester rare, sinon les briques finiront par se desceller. Mais il n’était pas précisé s’il parlait d’un montage à la terre ou au refracol

Salut !
Voici un site que j’ai trouvé très intéressant ! ne ne sais pas si nos briques sont identiques…mais ca vieilli bien
pyromasse.ca/articles/rd24yltr_e.html
pyromasse.ca/articles/obs16yl_e.html
pyromasse.ca/articles/obs11yl_e.html

Bon vous trouverez le reste…
A bientôt !

Coucou à tous et merci pour tout vos tests,
J’ai l’impression que la gestion de l’arrivée d’air est la clef:
Je me suis amusé à faire varier l’arrivée d’air à différents moments du feu et à jeter un coup aux fumées.
J’ai fait partir mon feu comme d’habitude puis assez tôt j’ai réduit l’arrivée d’air de moitié, je sortais immédiatement ( c’est cool le miroir pour observer ce qu’il se passait puis je remettais de l’air. La couleur des fumées variait instantanément et la densité aussi mais de manière complètement différentes au début milieu et fin du feu.
Il serait peut être intéressant d’essayer de corréler les températures des fumées avec leur aspect en fonction d’une ouverture d’air donné et à différents moments du feu. Une gestion fine de l’air sans boîte à feu me semble être une clefs interessante.
Il faudrait aussi peut être essayer de mesurer la température face à la vitre à une distance donnée afin de voir l’influence de la gestion de l’arrivée d’air sur le rayonnement à différents moments. La boîte permet certainement de lisser tout ca ?

Avec la BAF, j’ai à peu près la même chose : plus j’ouvre l’arrivée d’air, moins ça fume gris. En général, j’ai besoin de monter à 180-190°C de fumées pour ne plus avoir de fumées.