Graphique des températures et photos étape par étape d'un feu Oxalis 8kW

Il doit y avoir un facteur de rapidité d écoulement des gaz qui entre en en compte.
Si la température des fumées dans le conduit et super chaude, cela signifie que cette chaleur va être relâché dehors et non récupérer, le poele va monter fort en température sur les zones de fortement des gaz, mais cela ne sera pas très homogène, et cela engendre un stress structurels assez intense.

Oui, la rapidité d’écoulement des gaz est prise en compte dans le calcul puisqu’elle influe directement sur la température de sortie.
De plus, si les gaz s’écoulent plus rapidement, celui signifie que le débit de gaz est plus important donc que le feu est plus intense.

Tout ça dans le cas idéal, c’est-à-dire sans excès d’air.
A ce propos, j’avais noté une technique pour estimer le bon réglage de l’entrée d’air : forums.futura-sciences.com/habi … ost2522410
Pour résumer, ouvrir l’arrivée d’air progressivement jusqu’à ce que la température de sortie commence à baisser => cela signifie qu’il commence à y avoir trop d’air.

L’impact d’un feu moins fort mais plus long, par rapport à un feu plus vif et plus court, m’intrigue fort justement.
Ceci dit, tout d’abord, un feu moins fort ne peut pas chauffer autant. Imaginons (complètement au hasard) des fumées de 200 C° par exemple, on pourrait les laisser autant qu’on veut, ça ne montera jamais plus haut que 200C°.
Ensuite, un gros écart thermique optimise grandement le transfert de chaleur.
Et enfin, s’il est possible d’obtenir une plus haute température de fumée/foyer… comme tu l’expliques, si on se contente d’une température plus basse en limitant l’arrivée d’air par exemple, c’est probablement que la combustion n’est pas optimale !

Bref, je suppose qu’un feu plus doux, même plus long, est moins efficace. C’est d’ailleurs le principe de base d’un poêle de masse de faire des feux super intenses qui crament bien tout. (Je me demande jusqu’à quel extrême.) Ou encore, une règle de base est qu’une lente combustion d’une grosse buche est polluant et moins efficient (même si plus pratique si on veut garder un foyer chaud longtemps dans une zone peu isolée).

J’ai cette année pas mal de mesures de la température du poêle, de la pièce et de l’extérieur, avec plusieurs techniques (sans BàF, avec BàF, avec BàF+plaques). Il faudrait que j’arrive à sortir un graphe pour voir les corrélations. J’ai l’impression que sans BàF, c’est ce qui chauffe le mieux la pièce, mais il faudrait de chiffres. Et encore, ce n’est pas évident : ça peut dépendre du soleil, de la ventilation, …
En attendant, un poêle sans BàF (maitrisé…) est bien plein, bien intense, ça me semblerait logique qu’il emplisse le mieux le poêle de chaleur (Imaginons en extrême une bougie par exemple, les fumées prendraient le même chemin étroit et ne réchaufferaient donc pas tout le poêle. Un gros feu avec plein de chaleur par contre essayera de passer par tous les recoins du poêle ?)

D’ailleurs, avec la technique de l’ouverture d’arrivée d’air jusqu’à ce que ce soit optimal, j’aurais des températures bien trop élevées qui risqueraient d’abimer le poêle. Je sais donc que je n’utilise pas une combustion optimale.
Pour ça il me faudrait :

  • un poêle plus costaud capable de tenir le choc de super fournaises
  • un circuit plus long/optimisé qui permettrait d’absorber efficacement toute la chaleur dégagée lors d’une flambée optimale pour obtenir à la fin des fumées qui ne dépasseraient pas 100 C°.

Cela fait quelques jours que je « m’amuse » à bruler des tout petits résidus de bois accumulés (bouts d’écorces, éclats obtenu lors du fendage, mini bouts de bois de quelques centimètres, … ) J’avais peur que que ça ne brule trop fort… et en effet, en y mettant entre 5 et 7kg (pour le même poids de vraies bonnes buches), ça chauffe déjà bien fort, avec des fumées de 200C° au lieu de 150C° habituellement avec le système actuel de bride. J’aimerais bien faire des flambées avec uniquement cela, ce serait bien intense, mais je pense que le poêle souffrirait trop.

A noter aussi qu’avec une boite à feu par exemple, on peut essayer d’optimiser l’arrivée d’air pour la combustion… mais si en parallèle de l’air passe par les côtés de la BàF, ça n’optimise pas pour le poêle qui sera refroidit !?

Pour les braises, 10h après je n’en ai plus… même si ça dépend des techniques de flambées.
Allumer le feu en top down n’es pas très fastidieux avec du bois très sec/chauffé, même si c’est peut-être déporter l’effort.
Au pire, en cas de difficulté, avec un décapeur thermique n’importe quel feu démarre en quelques secondes. (Je m’en suis offert un sympa qui sert à réchauffer les conduits lorsqu’ils sont froids… soit, lors du premier feu de la saison, et pour les quelques derniers lorsque les flambées se font plus rares.)