Nouveau Poële à gazéification

Bonjour,
Ingénieur de Formation, je souhaite vous soumettre mon « nouveau » poële afin de le confronter aux avis d’autres ingénieurs et trouver des passionnés pour le réaliser.

Pourquoi un nouveau poële ?

Les poëles/cuisnières/chaudières sont généralement :
-trop lourds
-trop puissants (impose ainsi des cycles de démarrages/arrêts et des gros ballons pour stocker l’énergie)
-polluants sur les cycles de démarrages et de fin dû à l’inertie thermique
-donc dangereux pour la santé (Nox, Co, PM2.5 etc…)
-trop cher
-innamovibles
-tirage naturel donc peu de flexibilité sur la richesse
-tirage naturel implique souvent des températures de sorties de fumées élevées (énergie perdue)
-donc pas à condensation (énergie de condensation perdue)
-de la fumisterie, conduites, tuyaux chers car devant supporter des températures élevées et possiblement doublement isolés afin d’éviter la condensation sur les parois
-mélange de richesse pas automatique donc incertain donc mauvaise combustion (pas de ventilateurs, pas de sonde lambda)
-trop d’excès d’air sur certains modèles à tirage automatiques
-entraînant une baisse de la température de flamme adiabatique et la diminution du point de rosée
-pas de préchauffage de l’air entraînant la formation de cendres imbrûlés qui diminuent un peu plus le rendement
-L’absence de préchauffage diminue aussi l’humidité maximale que peut supporter le bois, donc vous êtes obliger de brûler du bois sec
-Les pellets ne sont pas écologiques (énergivores) et entraînent une dépendance
-Les vis d’archimèdes d’alimentation en pellets ou bois déchiquettés entrainent un surcoût (trémie, motoréducteur, etc…), des problèmes de fiabilités, n’entrainent pas correctement le bois problèmes de cavités…
-pas de combustion étagée en deux airs (primaires et secondaires) ce qui rend le contrôle de la gazéification délicat, la disposition du bois à brûler (entassement ou pyramide) par l’utilisateur final a une influence difficile à prévoir sur la gazéification, c’est pourquoi il est important d’avoir un contrôle automatique en temps réel
-la chambre de combustion n’est pas correctement isolée donc perte nette de rendement aux faibles puissances
-Même si le mélange air fumée est globalement pauvre, il ne l’est pas nécessairement localement, avec des filtres et des trous du bons diamètres, il devrait être possible d’optimiser la turbulence. (mécanique fluide)
-rendement de combustion pas transparent, rarement indiqué
-rendement de l’échangeur indiqué seulement sous la mention « rendement »
-des rendements qui peuvent dépasser 100% chez certains farbiquants ce qui est fallacieux
-des normes payantes d’accès dont les modes de calculs sont douteux (bonus fonction de l’année d’une chaudière)
-Le poële a pellet vous créer une dépendance aux pellets donc zéro liberté ou indépendance
-Le client final, veut faire une seule bonne flambée ou lancer la machine et puis « oublier », afin de faire autre chose. Le poële de masse utilise l’inertie thermique à cette fin mais il est très polluant et cher.
-Le poële à bois déchiquetté automatique est extrêmement chers et souffrent de complexité accrus et de problèmes de fiabilités
-Pas utilisables en appartements
-Coût du ramonage et de la pose de la cheminée

J’ai surement oublié d’autres points négatifs… mais au final rien n’est acceptable.

Si je vous disais qu’on peut résoudre tous ces problèmes mentionnés pour un coût de farbication "hors main d’oeuvre et capital), de 300€, me croiriez-vous ?

Je souhaiterais avoir vos retours sur les problèmes soulevés avant de vous dévoiler ma conception qui est plus qu’au stade d’une idée mais pas encore réalisée, ni testée, et des sources bibliographiques si vous souhaitez concevoir des dimensionnements différents. Je tiens à préciser qu’il n’y a rien de véritablement nouveau, ni rien de magique. Ma démarche résulte d’une incompréhension de ce qui est proposé sur le marché vis à vis de l’état de l’art. On a des théories qui sont complètes mais dont les principes ne sont pas appliqués. Voir un papier d’introduction : http://www.forgreenheat.org/upload/upload/bci3.pdf

Cordialement
André Miville

Salut moi je suis pas ingénieur mais je te suivrai avec grand intérêt.

Ce qui me surprend c’est que c’est la première fois que je lis que le poêle de masse est polluant ( hors j’ai l’impression que c’est justement l’inverse. Peut tu partager tes arguments et sources?

Au plaisir de voir ton projet se concrétiser

Salut Xavier,

Pour les arguments et les sources, tu peux relire mon message précédant et me poser des questions point par point. Le papier de gael ulrich est une bonne introduction, je te conseille de le lire.

Pour vulgariser:
Le poële de masse est moins polluant qu’un poële classique mais reste obsolète comparé à un poële moderne contrôlé automatiquement avec étagement de la combustion. Il n’y a pas de bonnes solutions pour le français issu de classe populaire sur le marché actuellement. Les utilisateurs de PDM sont relativement riches et peuvent brûler des stères sans compter. Le problème vient qu’un standard est applicable s’il est viable pour l’ensemble de la population. La ressource en bois est renouvelable tant que la consomation reste en dessous d’un certain seuil. Il y a déjà une guerre du bois en France et le PDM n’est pas généralisable et n’est pas une solution pour les plus pauvres d’entre nous. Donc le tri se fait économiquement.

Il n’y a pas besoins que d’ingénieurs, faut aussi des paires de bras… Une fois que les plans sont open source, l’ingénieur doit se recycler et passer à un autre sujet.

MA

Salut tu avances un montant et des perfs sans rien montrer ni visiblement rien avoir construit.
Je pige pas quel est le sens de ta démarche….

Salut Laurent,

Le montant est calculé fonction des matériaux. Voici mon calcul :
Coût approximatif Matériaux :
Electronique : ventilateurs axiaux, sonde lambda, microcontrolleur, amplificateur, alimentation : 40-60€
Isolation : feuillard alu 100 microns série 1000 : 7.5€ à 15€/kg DDP de chine
Laine de verre/ roche : max 30€
Chambre de combustion : cylindre mince de grès chamotté
autour : fibre d’aluminosilicates 20€
Structure : béton cellulaire réfractaire : ciment fondu + ciment prompt à 400g/L max 50€
Fumisterie : Tuyau de ventilation de VMC standards 50€
Agent moussant : max 5€ par cuisinière

Concernant les perfs, je ne les ai pas mentionnées : l’objectif est d’obtenir un rendement de 90% PCS. C’est réalisable si tu étudies la conception des chaudières état de l’art pour lequel on possède les rendements réels :
https://cfpub.epa.gov/oarweb/woodstove/index.cfm?fuseaction=app.searchResultsWH
En gros c’est presque la même topologie mais l’idée est d’utiliser du béton cellulaire réfractaire qui sera simple à mettre oeuvre comparé à de la maçonnerie ou de l’acier, notamment en ce qui concerne les échangeurs géométriques.
Je n’ai pas la capacité de le faire seul.

Il me faut trouver un groupe d’autoconstructeurs passionnés qui souhaitent améliorer les poëles existants. Il faut un hébergeur avec 20m², de la main-d’oeuvre pour construire le moule des moules, un canon à mousse que je possède déjà etc…

MA

Si je comprends ton idée tu souhaites réaliser ton coeur de chauffe en béton cellulaire en réalisant un moule destructif réalisé à l’aide d’un moule en dur?
As tu déjà une géométrie, j’imagine que si ton moule est destructif c’est que tu dois avoir des formes en contre dépouilles ou des impossibilités de démoulage.

Oui en béton cellulaire réfractaire avec révêtement interne en grès (3mm) et isolation feuillard alu + laine de roche et puis finalement enveloppe de protection.

La géométrie dépend des besoins du client et du choix de la « charge » (four à poterie, cuisinière norvégienne, chauffe eau pour le sol, chaudière standard, poële simple etc…), mais l’idée est de faire une gamme de produits standards déclinés dans des gammes de puissances. Je souhaite que les moules soit réutilisables pour augmenter la productivité et la rentabilité, donc potentiellement avec des pièces à démonter mais la mise en oeuvre exacte des moules n’est pas encore très claire. Je pense qu’il y a des gens plus expérimenté que moi qui ont la capacité de mouler la forme que je souhaite. Fonction de leurs retours je pourrais éventuellement adapter la conception, sachant que techniquement il y a des contraintes infrangibles. Comme on utilisera un mélange avec du ciment prompt, on pourra réutiliser les moules rapidement et faire une série.

Concernant la géométrie exacte, elle résulte d’un compromis entre puissance de préchauffage, encombrement, coût en matière première, isolation, facilité à démouler, faciliter au montage, réparabilité, granulométrie avec les diamètres maximaux, étanchéité etc… et pleins d’autres paramètres.

MA

Si jamais, je me suis fabriquer le canon à mousse suivant :

Bonjour @andre et bienvenue !

Pourrais tu nous expliquer un peu plus quel serait le poele que tu veux construire ?

Bonjour @yasin ,
Je souhaite construire la version la plus simple et pertinente. Câd la version poële/cuisinière non autonome en électricité (conso max 10W) et pas fait pour les appartements avec caisson type marmite norvégienne et condenseur avant échappement.
La puissance est le paramètre le plus important, car il conditionne les dimensionnements, il faut déjà calculer la masse de bois anyhdre que le français peut consommer annuellement s’il souhaite être 100% renouvelable et ne pas couper les forêts du brésil.
Le calcul est fonction du rendement global de photosynthèse au m² qu’on peut estimer proche de 0.001, de la surperficie de forêt en France (543940x0.33x10^6 m²), de l’ensoleillement moyen annuel ( 1300x3.6 MJ), du nombre de foyers en France (30x10^6), de la densité énergétique du bois anyhdre (20 MJ/kg PCS), du pourcentage max de bois allouable à la filière énergie (0.5).
1300 x0.001x543940x0.33x10^6/30/10^6x3.6/20x0.5 = 700 kg
Avec les chiffres de la fillière bois :
J’ai pris une production annuelle maximale de 20 millions de tonnes.
20x10^9/30/10^6 = 666kg
Admettons alors que chaque foyer français ne peut brûler plus que 600 kg de bois anhydre par an, cela fait 1.64kg/jour ou 3.28 kg par jour pour 6 mois de chauffage, cad 3.28x20x10^6/3.6/1000/6 = 3kW pour deux flambées de 3h par jour. Les deux flambées permettent de faire deux cuissons de nourriture.
On ne peut pas tellement descendre en dessous de 3kW à cause de difficultés d’isolation de la chambre de combustion lorsque les puissances sont faibles.
3kW = 4 micro-ondes, si l’on a un rendement de cuisson d’au moins 0.3, cela fait un peu plus d’un micro-onde utile. Le micro-onde possède le meilleur rendement de cuisson mais dépendance électrique.
Pour brûler 3.28 kg de bois par jour, un volume de chambre de gazéification de 20L est suffisant.

EDIT: pb d’affichage avec les x

MA

La bêtise est une bonne énergie, il suffit de savoir en rire pour qu’elle réchauffe le cœur.
Dommage qu’elle pollue, car elle est renouvelable. Il suffit d’une simple question pour en reprendre une flambée.
https://youtu.be/YZya8o3Chhg

Modération : @jmbilly doucement… les règles du forum nous demande d’être bienveillant les uns envers les autres. Merci.

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Si tu penses que c’est de la bétise à cause de la faible puissance, détrompes toi !
Il faut chauffer les personnes et non les espaces. Moi je mets des bouteilles de polypropylène au micro-onde puis dans ma veste. L’hiver il descend jusqu’à 6°C dans la maison. Le combo, polaire, veste, sous-vêtement thermique, bouillote te fait largement tenir. Avec 3.28 kg de bois par jour et une bonne stratégie de chauffage, tu peux probablement maintenir une température entre 15 et 18°C. Les ancêtres fesaient ainsi. Crois moi la guerre du bois est bien présente et les classes populaires sont les premières concernées et beaucoup coupent le chauffage par souci d’économie.
De plus @jmbilly tu pourrais être plus constructif en argumentant un peu…

Bonjour (j’espère que c’est compris, c’est un traducteur espagnol-français).
Merci tout d’abord @andre , j’ai aimé l’article et c’est toujours bon de se rappeler quelques concepts plus théoriques :-).
Il y a plusieurs aspects des messages que vous envoyez que je ne comprends pas, probablement de mauvaises traductions du programme que j’utilise. Vous faites beaucoup de calculs théoriques qui me semblent devoir être ramenés sur terre, il me semble que plusieurs choses peuvent être discutées…

Pour en revenir au premier message qui ouvre cette conversation et à l’article par lequel vous introduisez ce sujet, je dirais que… :
Au début de l’article, il s’agit d’une analyse en régime permanent (ce qui n’arrivera pas dans un PDM, comme l’explique l’article à la fin) et avec plusieurs simplifications (grâce à elles, j’ai sûrement pu le comprendre). Je pense qu’en résumé, l’article dit que pour une plus grande efficacité :

1 brûler le plus chaud possible (se rapprocher de la « flamme adiabatique »)
2 brûler avec le moins d’excès d’air possible
3 brûler le plus froid possible (il semble même soutenir la condensation, toujours dans l’aspect théorique, car c’est aussi un coût économique)
4 utiliser du bois sec :slight_smile:

Je pense que ces principes, y compris une bonne zone de turbulence et/ou un convertisseur catalytique, sont toujours au cœur de la réflexion sur la combustion de PDM (je pense surtout à la conception du brûleur de fusée). Il y a plusieurs détails constructifs pour essayer de chauffer également l’air d’entrée (ceux que j’ai vus, récupérant la chaleur des fumées, je n’ai pas vu de préchauffage électrique PDM).

Je comprends que votre proposition est de contrôler l’entrée d’air avec un ventilateur et de le faire fonctionner avec la sonde lamda (mesurer l’excès d’air à la sortie des fumées), avec un petit contrôle électronique ? et de construire une chambre de combustion isolée ? (boîte noire, d’après l’article).
J’attends avec impatience votre idée d’amélioration :-), je ne comprends toujours pas ce que vous proposez comme amélioration, c’est un mystère ce qui se cache derrière tous les calculs que vous présentez…

Si c’est le cas, je comprends que c’est l’un des débats au sein des constructeurs de PDM et des associations telles que l’AFPMA, d’intégrer l’électronique et les mécanismes électriques dans ce type de construction, ou de miser sur l’amélioration avec le moins de dépendance technologique.

D’après ce que vous dites dans votre premier message, je pense que vous pouvez critiquer certains aspects des PDM, mais je pense qu’ils ont plus de choses que de simplement regarder avec des chiffres les efficacités et voir comment les améliorer de 3-5-10%, ou les ppm (je pense qu’il y a des mesures avec de bonnes lectures de ppm, et sûrement elles vont baisser :-)…).

  • Le fait que ces systèmes fonctionnent avec deux allumages et vous donnent de la chaleur pendant des heures est l’un des grands potentiels, et cela signifie poids et masse (non, ce n’est pas pour toutes les maisons).
  • Il existe plusieurs propositions de poids et d’inertie (poelito).
  • Le fait de ne pas être alimenté toute la journée est une réussite (je ne parle pas des granulés).
  • La chaleur continue dans la maison est agréable (inertie et rayonnement).
  • Je pense que l’autonomie technologique est importante.
  • un PDM ne me semble pas plus cher qu’un autre système de chauffage (du moins de ce côté des Pyrénées, au nord de l’Espagne).

J’installe aussi d’autres technologies comme les chaudières à granulés et l’aérothermie, et je ne fais pratiquement que du PDM.
Je pense que c’est l’un des meilleurs systèmes pour le milieu rural.

En ce qui concerne la demande d’aide que vous faites pour construire des moules en béton, je pense qu’il est nécessaire et/ou pratique d’avoir un dessin de la pièce que vous voulez mouler, je pense que ce n’est qu’en connaissant la forme de la pièce que l’on peut faire des propositions pour faire le négatif du moule, voir comment démouler au mieux, voir si ce sont des figures faciles ou difficiles à obtenir … Je pense qu’il y a un manque de dessins pour faire des propositions et donner des avis.…

Concernant la nécessité de faire venir du bois du Brésil… je préfère ne pas donner mon avis, c’est un débat trop éloigné de ce forum, à mon avis.
Je me réjouis de continuer à apprendre et à m’améliorer :slight_smile:

Saludos (espero se entienda, es desde traductor español-frances)
Gracias lo primero @andre , me ha gustado el articulo y siempre va bien recordar algunos conceptos mas teóricos :-).
Hay varias aspectos de los mensajes que mandas que no llego a entender, seguro malas traducciones del programa que utilizo. Haces muchos cálculos teóricos que creo que hay que bajar a la tierra , me parece que se pueden discutir varias cosas…

Volviendo al primer mensaje que empieza esta conversación y al articulo con el que introduces este tema diría:
Como bien comienza el articulo es un análisis en un estado estacionario (algo que no va a ocurrir en una PDM, como bien explica el articulo al final) y con varias simplificaciones ( gracias a ellas seguramenete he sido capaz de entenderlo ) . Creo que resumiendo dice que para una mayor eficiencia:

1 quema lo mas caliente posible (acércate a la « llama adiabatica »)
2 quema con el menor exceso de aire posible
3 saca los humos lo mas frios posibles (incluso parece ser que apoya la condensación, siempre en el aspecto teorico, porque esto supone un coste económico también)
4 utiliza leña seca :slight_smile:

Creo que estos principios, incluyendo una buena zona de turbulencia y/o catalizador, estan siempre en el centro a la hora de pensar las combustiones en las PDM (creo que especialmente en el diseño del quemador rocket ) . Hay varios detalles constructivos también para intentar calentar el aire de entrada tambien (los que yo he visto , recuperando el calor de los humos, no he visto precalentamientos de PDM electricos)

Entiendo que tu propuesta es controlar la entrada de aire con ventilador y hacerlo funcionar con la sonda lamda (medir exceso de aire en la salida de humos), con algún pequeño control electronico? y construir una camara de combustion aislada ?(caja negra, del articulo) .
Muchas ganas de que cuentes tu idea de mejora :-), sigo sin comprender que propones como mejora, es todo un misterio que se esconde detras de todos los calculos que presentas….

Si es asi, Entiendo que es uno de los debates que hay dentro de los constructores PDM y las asociaciones como AFPMA , si integrar electronica y mecanismos electricos en este tipo de construcciones, o apostar por mejorar con la menor dependencia tecnologica.

Por lo que cuentas en tu primer mensaje, creo que se puede criticar algunos aspectos de las PDM, pero creo que tienen mas cosas a parte de solo ver con numeros las eficiencias y ver como mejorarla un 3-5-10%, o las ppm (creo que hay mediciones con buenas lecturas de ppm , y seguro iran bajando :-)…) .

  • Que estos sistemas trabajen con dos encendidos y te estén dando calor horas es uno de los grandes potenciales, y eso significa peso y masa (no, no es para todas las casas) .
  • Hay varias propuestas de pesos e inercias (poelito) .
  • No estar todo el dia alimentando es un acierto, (no hablo de pellet)
  • el calor continuo en la vivienda es agradable, (inerica y radiacion)
  • la autonomia tecnologica creo que es importante.
  • una PDM no me parece mas cara que otro sistema de calefacción (por lo menos a este lado de los pirineos,norte de españa)

Yo instalo también otras tecnologías como calderas de pellet y aerotermia, y casi solo hago PDM .
Creo que es uno de los mejores sistemas para el entorno rural .

Respecto a la peticion de ayuda que haces para construir moldes de hormigon , creo que es necesario y/o conveniente tener un dibujo de la pieza que quieres moldear, creo que solo sabiendo la forma de la pieza podra haber propuestas para hacer los negativos del molde, ver como desmoldar mejor, ver si son figuras faciles o dificiles de conseguir…… creo que faltan dibujos para poder hacer propuestas y dar opiniones….

Respecto a la necesidad de traer madera de brasil…prefiero no opinar, es un debate demasiado alejado de este foro, en mi parecer
Con muchas ganas de seguir aprendiendo y mejorando :slight_smile:

Bonjour @edufas

Oui je modifierai ainsi :
1 brûler le plus chaud possible (se rapprocher de la « flamme adiabatique ») mais attention à ne pas former de NOx donc pas trop chaud
2 brûler avec le moins d’excès d’air possible (augmente le point de rosée donc plus facile à faire l’échangeur)
3 condenser la sortie de fumée pour récupérer l’énergie de condensation
4 utiliser du bois sec :slight_smile: (ça dépend du préchauffage)

mais aussi
« He stresses the importance of preserving flame
temperature by insulating the combustion chamber to make sure reaction is complete before
gases enter the heat exchanger. »
5 Isolation radiative et thermique de la chambre de combusiton (afin de préserver la chaleur)

« Preheat can almost deliver a one-to-one increase of
flame temperature with increased feed air temperature »

6 préchauffage de l’air primaire et secondaire
Couramment utiliser dans les locomotives à vapeur example le préchauffeur d’air régénératif :

Moi je compte utiliser un préchauffeur d’air géométrique

et
« Staging the air feed can promote gasification and partial combustion at low excess air
conditions where temperatures are higher »
7 l’étagement de la combustion requiert un air primaire et secondaire et le contrôle électronique permet de s’adapter aux variations de gazéifications du bois qui est imprévisible (disposition du tas de bois, humidité etc…)

Concernant la conception exacte que je compte faire, il est vrai que j’ai été relativement flou. Cela est du à ma situation, je cherche un emploi et aimerait faire une entreprise via les améliorations. Je suis sous-linux, j’adore l’open source, la transparence fait la confiance mais je souhaite garder une certaine longueur d’avance pour moi et mes associés qui restent à trouver. L’intégralité sera dévoilée. J’insiste qu’il n’y a rien de vraiment très compliqué, il y a juste un manque de volonté de la part des acteurs. Example : un tokahamak, un avion de chasse, une machine EUV, un accélérateur de particules etc…

Bonjour André et bienvenu,

J’avoue à voir bien du mal à comprendre ta démarche en postant sur ce forum…

Tu peux être ingénieur ou boulangé, ça ne fait pas spécialement autorité… Et je trouve ça un peu méprisant le fait que tu souhait avoir des avis d’ingénieur et des passionnés (comprendre pas des ingénieurs ?) pour faire les choses…

Et plus loin tu dis que tu veux monter une boîte, que tu ne souhait pas en dire trop (difficile de se forger un avis avec des infos partielles je trouve) et que ça serait visiblement pas open source (donc rien à faire ici sur ce forum de poêle de masse open source…)

Ton premier post semble que je considère comme ton point de départ, tes constats ne me semblent brouillon, sans source et partiellement juste à mon sens.

T’aurait pu faire des paquets de 10 sur tes remarques ça se recoupe pas mal
Le gain de confort d’une chaleur rayonnante venant d’une masse/inertie est pour moi indiscutable
Pour ma part je l’ai mesuré : https://david.mercereau.info/le-petit-poele-de-masse-dagir-low-tech-pour-la-paillourte/#Comparaison_poele_en_fonte_VS_poele_de_masse
J’ai vécu en habitat léger… j’en suis revenu et j’ai bien compris « dans mon corps » ce que c’est le manque d’inertie thermique.

Trop puissant ? Un poêle de masse tu le dimensionnes comme tu veux selon ton habitat… donc si c’est trop puissant c’est que tu as mal fait ton dimensionnement… Aussi un poêle de masse c’est une flambée par jour, ce qui (justement) limite les phases d’allumage.

Tout à fait d’accord avec ce point, il n’en ai aucunement question ici (sur ce forum) sur les poêle de masse on est plutôt au bois bûche

Non, mais si tu en si sûr, fait le.

Je vais arrêter là parce qu’en écrivant je commence à constater que tu m’éconnais le sujet du forum : « les poêles de masses » et que ta comparaison, tes poins négatifs ne le concerne aucunement. Pour moi tu es hors sujets avec le propos de ce forum, je te propose donc de te rendre dans un espace plus approprié tout en t’encourageant à continuer à chercher / faire de la R&D, c’est super !

David

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Bonjour David,

Les chaudières, poële, cuisinières à bois du marché sont toutes trop puissantes :
typiquement pour une cuisinière tu es entre 10kW et 25kW.

Problème, plus la puissance est élevée, plus le dimensionnement de l’échangeur doit être volumineux et encombrant.
A tel point que les échangeurs utilisent la masse, c’est le cas du PDM ou d’un échangeur avec gros ballon de 1000 litres d’eau.
Les trop fortes puissances t’obligent à cycler.
Ensuite le rendement de plaque/cuisson d’une cuisinière à bois est catastrophique. Crois moi les 10kW d’une cuisinière à bois ne vont pas dans la casserole. A comparer avec le mirco-onde. Donc en été tu peux pas cuisiner sans chauffer ta pièce.

Finalement il y a une question de coût avec la masse utilisé, l’encombrement etc… Désolé mais le PDM est beaucoup trop cher. Transporter toute cette masse est polluant.

Je pense avoir soulevé un certain nombre de points qui sont une piste d’amélioration vers des poëles modernes.
J’ai dit mainte fois que ce serait open-source. Je suis sous archlinux, je déteste windows, je crois en la science partagé mais je peux pas tout communiquer sinon il y aurait des gros pavés, je préfère vous le dire oralement lors d’une rencontre.

La chaleur rayonnée, c’est avant tout vrai pour un feu à cheminée ouvert. Où la flamme est visible directement. Calcul, d’après les données de températures que tu as collecté, le minimasse avait en gros une température de parois de 40°C d’après tes mesures.
Donc si tu calcule la puissance rayonnée via Loi de Stefan-Boltzmann — Wikipédia avec une surface grossière de 0.9x0.66x2+0.9x0.45+2x0.66x0.45 =2.1 m² :

0.9x2.1x5.7x10^-8x(313⁴-293⁴) = 240W ce qui est 4x moins que la puissance dissipée par convection naturelle surface x deltaT x coef_convection_naturelle: 2.1x20x25 = 1050 W

Je vois ce que tu veux dire, c’est pourquoi j’installe des bouillottes dans ma veste.
Ca fait 7 ans que je vis sans chauffage, le froid je l’ai subi, ce n’est que depuis 2 ans que j’ai compris la technique mais ça n’est pas drôle. Obtenir un poële coute trop cher. Entre la cheminée, le ramonnage, c’est trop lourd à déplacer et l’efficacité laisse à désirer etc…

Ma démarche est extrêmement simple, je ne peux construire mon poële seul donc je viens sur un forum open source parler des problèmes de l’existant, intéresser si possible les gens puis les rencontrer, puis faire les proto, puis gagner des concours, des financements publics ou privés puis lancer une production etc… C’est bénèf pour tout le monde. Vous pensez que moi, tout seul, sans un sou, je vais y arriver ? impossible ! Croyez moi, ça fait 3 ans que j’entreprends sans salaire, sans aide, etc… Pendant ces 3 ans, j’ai eu le temps d’apprendre le fonctionnement du système économique en lisant des livres. Notamment de la création monétaire qui donne un pouvoir absolu aux banquiers, états et des avantages aux riches. La seule chose que je peux faire, c’est essayer de me greffer à un projet en cours, à une association/entreprise/entrepreneurs/clients/mécènes déjà établis, à des passionés qui s’intéressent au sujet et veulent améliorer l’existant etc… et les convaincre qu’on peut faire beaucoup mieux.

André

Salut tout le monde

J’ai apprécié le titre du sujet, j’ai suivis
Mais mon corps me dit qu’il y a un truc qui cloche dans tout ca :rofl:
Ma tête beug, il y a de bonnes infos, d’autres non et au final, on dirait, pas grand chose…

Je parle pour moi bien sûr

Nico

Salut @Chey

Ok je lache le morceau, je vous livres presque tous les « secrets », en espérant que les personnes intéressés à développer ça me contactent (j’ai vraiment besoin d’un emploi mdr)

en gros, l’idée c’est de remplacer la masse du PDM par un volume de gazéification. C’est un gazogène, et le gaz de bois est brûlé dans un chalumeau.

Comprendre que la masse du PDM est nécessaire parce que le poêle est trop puissant et que l’échangeur à du mal à dissipé sa chaleur correctement, donc la masse sert de ballon d’eau chaude et limite la montée en température du poële. En lissant le gradient de température, l’efficacité est aussi meilleure du fait que sur les poële standards la chaleur est mal distribuée et donc plus de pertes caloriques avec l’extérieur.

Tout ces problèmes disparaissent si l’on diminue la puissance du poële. Plus besoin de masse ! Sauf qu’en diminuant la puissance, généralement le feu est moins chaud car il est plus difficile de l’isoler du à un Rapport surface/volume plus grand…

Donc pour résumer la techno :

  1. étagement de la combustion
  2. préchauffage des deux circuits d’air
  3. isolation thermique et radiative du chalumeau
  4. contrôle automatique via sonde à oxygène et ventilo axiaux
  5. récupération de l’énergie de condensation via le condenseur à l’échappement
  6. Dimensionnement et calcul de la puissance de préchauffage est basé sur le transfert radiatif, convectif et conductif

C’est exactement ce que vous propose les fabriquant de chaudières bois moderne, ce qui me distingue d’eux c’est la matière première.
7) Utilisation du béton cellulaire réfractaire au lieu de la maçonnerie pleine ou de l’acier
Et aussi sur l’approvisionnement en bois
8) Utiliser un volume de gazéification, gazogène
9) Le béton cellulaire est coulable dans un moule donc productivité accrue.

Dans les détails, c’est un peu plus compliqué que ça. Voilà si vous avez des questions… J’espère convaincre des investisseurs, clients, entrepreneurs de m’aider dans ce projet. Encore une fois on peut faire mieux que le marché, et ça coute pas si cher que ça. Avec deux personnes passionnés, qui n’ont pas peur de le construire, ca peut etre suffisant à faire un proto et obtenir des financements. Avec un proto, on pourra obtenir des financements de l’état, ademe etc… pour lancer une usine. Seul, c’est impossible d’obtenir des financement.

Pour la version appartement je vous laisse deviner comment il faut faire.

Pour la version autonome en électricité, il faudra développer des TEG écologiques, ça viendra sur le marché probablement d’ici 10 ans. A noter que même si le rendement des TEG est très faible, on peut réinjecter la chaleur perdu (préchauffage) contre une légère baisse du rendement du TEG.

DD

Bonjour @andre

Ce que tu décris ressemble au cahier des charges d’une chaudière parfaite, mais décrite du point de vue d’un théoricien sans expérience pratique. Je ne pense rien t’apprendre à ce sujet, mais c’est dur de passer du théorique au réel !

Par exemple, dans l’industrie, les béton isolants ne sont quasiment jamais utilisés en face interne du foyer à cause de leur manque de résistance à l’abrasion.

Le cahier des charges que tu décris n’est pas une solution technique. Ce qui serait plus intéressant et motivant pour nous serait une vraie solution technique avec des plans, des essais expérimentaux, etc…

Aussi, à mon avis, tes messages sont assez mal rédigés du point de vue humain même s’ils sont très intéressants techniquement et dénotent pour moi un manque d’expérience sur le fonctionnement des groupes humains : tu arrives sur un groupe mixte (=pas que des ingés) et sur des passionnés du poele de masse. Tu commences par dire que tu ne veux parler qu’aux ingés et que :

Ensuite :

Si j’en tire des conclusions, cela signifie que les autres ont tord (en incluant les gens de ce forum) et ne sont pas capables d’appliquer des règles théoriques pourtant bien connues… autant dire qu’ils leur manque quelques neurones, pour rester poli !

Bref, ca ne me semble pas être une manière très pertinente de chercher de l’aide ou des passionnés prêts à t’aider…

Pour t’aider dans ton projet, je pense que tu gagnerais beaucoup à :

  • lire les livres de Dale Carnegie (qui traitent tous de la psychologie humaine) et/ou les Ecritures de l’Est et de l’Ouest qui te ramèneront sans faute à la règle d’or…

  • nous proposer des choses plus concrètes à partir des quelles nous pourrons avancer, car la théorie sans pratique n’a malheureusement pas beaucoup d’intérêt (à mon avis)

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