Graphique des températures et photos étape par étape d'un feu Oxalis 8kW

Salut !
Super test ca confirme ce que je fait aussi …relancer un feu ne m’embête plus trop, je pense que le problème est du coté du rendement, et de la consommation de bois, plus que de maçonnerie.

Je ne regarde même plus trop la température de départ, je calcule grosso modo la différence pour arriver à ma température de « consigne » je compte 3C°/Kgr et je lance, si toutefois je n’y arrive pas je recharge, ici je suis parti 68°C

Et je recharge tant que ma température de surface n’est pas suffisante…

Coté maçonnerie je pense qu’avoir le poêle toujours chaud n’est pas un problème, ce qui stresse la maçonnerie ce sont les écarts de température, dilatation et rétractation… Mais un expert en la matière serait le bienvenue

Viser une température de surface
Salut Hervé, c’est l’utilisation « pile rechargeable » du poêle à l’extrême, en lui filant ce qu’on peut lui donner lorsqu’on en a la possibilité pour le remettre à 100%.
Ce n’est pas l’utilisation habituellement recommandée, ça peut demander plus d’efforts et consommer plus de bois, mais… pourquoi pas ?
A mes yeux, c’est a priori l’utilisation la plus puissante (il va rendre beaucoup de chaleur) et la plus confortable (il sera le plus souvent bien chaud).

Mesurer la performance
Clement04, je trouvais pourtant que le test validait plutôt ce type de mesure, car même en montant haut en température, les comportements du poêle restent grosso modo consistants.
L’objectif n’est pas de se baser uniquement sur cette seule mesure de température de surface. Elle est clairement imparfaite et incomplète et il ne faut pas trop focaliser dessus. Rien qu’avec un bois froid et humide et donc lourd, ou bien un bois super sec bien préchauffé, la différence de résultat serait sensible.
En attendant, la température de surface est la plus facile à mesurer et ça reste une mesure concrète et chiffrée.
On ne voit pas beaucoup de monde y prêter attention, mais à vrai dire, il est difficile d’analyser son feu si on n’a pas du super matos. Nous avons à disposition : le look des flammes, le ressenti, la température de la pièce, la température des fumées, la couleur des fumées, le look des cendres, la durée du feu, etc… Ce sont tous des critères intéressants, qui complètent bien la compréhension du feu. Mais ils me semblent tous encore plus variables et moins précis que la température de surface. A la limite les fumées sont très intéressantes, mais ça indique simplement la qualité de la combustion, sans renseigner sur le gain.
En tout cas, entre une surface à 50C° et une surface à 80C°, je sais ce qui chauffera le mieux chez moi.

A la limite, ce serait intéressant tout en restant simple de mesurer la valeur 1h après la fin du feu, pour laisser la chaleur se répartir et limiter les potentiels points chauds ?

Je pense tout de même que pour un même poêle, avec le même type de feu, dans les mêmes conditions, avec le même type de bois, on obtient des résultats similaires. Ca permet de comparer. D’ailleurs ces temps-ci j’ai un comportement très stable.
Et même entre 2 poêles différents, s’ils ont la même architecture, on peut tout de même comparer par curiosité. Quand Stefun monte à 130 C°, ça doit bien chauffer et le poêle a forcément bien monté en température. Ca donne des points de repère.

J’ai pourtant l’impression que j’ai les mêmes critères que toi concernant le bon feu à obtenir : sans fumée qui ne pollue pas et qui n’abime pas le poêle. Avec également l’envie d’avoir un poêle qui chauffe au mieux par rapport au bois investi ! Mais j’imagine qu’une fois le bon feu atteint, tout se recoupe bien de toute façon ?
Et puis il y a les questions sans réponse : C’est quand « pas de fumée », c’est quoi « pas de pollution », quelle est la température raisonnable de fumées, …

Concernant le Top Down, je n’ai toujours pas eu l’occasion d’essayer, mais j’aimerais bien voir ce que ça donne avec une construction classique étage par étage.
Avec les buches à la verticale, le feu fonce vite tout en bas je trouve et commence à attaquer les autres buches par le côté, qui ont la possibilité de dégager sans traverser la couche de flamme, ce qui n’est pas idéal je pense ?

Oui, on a les mêmes critères, mais j’avais juste l’impression qu’on ne les mettait pas dans le même ordre d’importance. Je mesure aussi la température de surface, je suis d’accord que c’est une bonne indication, mais je constate chez moi j’obtiens presque toujours +/- 3.5°C/kg, que le feu soit bon (pas ou peu de fumées, flammes claires) ou mauvais (fumées grises, flammes plus sombres). Donc ça me met le doute.

Je ferai un compte-rendu quand j’aurai fini mes expériences avec le coeur réhaussé, mais globalement j’en suis plutôt content, notamment du côté des fumées : j’arrive à faire des feux avec aucune fumée visible du début à la fin. Par contre, ça monte toujours un peu haut en température (180-200°C grand max, et pas pendant très longtemps, ce qui est déjà bien moins qu’avant où je pouvais monter à 250°C). Je vais essayer de mettre une plaque en métal au sommet du coeur pour réduire l’ouverture. Bref, je vous dirai tout ça la semaine prochaine, je pense.

Pour moi, « pas de fumée », c’est pas de fumées grises visibles. S’il y en a un peu les 10 premières minutes, ça me semble acceptable. « pas de pollution » = « pas de fumée ». « température raisonnable de fumées », ça, j’en encore des doutes, mais je vise moins de 180°C. Surtout que j’ai remarqué que les fumées étaient moins chaudes lors d’un petit feu (< 10 kg) donc il ne faut pas trop descendre sur les gros feux.

Mon ordre de priorité de mesures, c’est… ce qui est le plus facile pour commencer.
Je ne possède pas encore mon miroir pour observer les fumées. De plus, sachant que le poêle peut aussi relâcher des particules fines et des gaz si la combustion n’est pas top, ce n’est pas évident à estimer.
Avoir un bon rendement me semble important aussi, car moins de bois brulé entraine moins gaz/fumée et une gestion plus saine des ressources. De même que ne pas casser trop vite son poêle.
Je suis curieux de voir le résultat de tes expériences !

Essai pour diminuer le tirage : forcer le passage dans le banc complet
Pour essayer de faire comme Clement04 qui a tenté de diminuer le tirage en allongeant la cheminée du coeur, je tente de diminuer le tirage en bouchant le coupe-circuit dans mon mini banc (grosso modo 50 cm aller 50 cm retour).
A l’époque je préférais favoriser la sortie des fumées plutôt que le chauffage du banc.

Voici le retour du banc, au bout se trouve le boisseau de sortie.
Ce n’est pas très visible, mais au bout sur la droite, juste avant les boisseaux, se trouve une ouverture pile en face de la sortie des fumées du poêle.
Je ne sais pas si le petit monticule de cendre/suie visible au sol est normal après une demi-saison.

Il y aurait moyen de faire mieux, mais pour faire simple j’ai posé des bouts de briques devant l’ouverture pour empêcher la grande majorité des fumées de prendre le raccourci et les forcer à passer dans tout le banc.

Résultat : Températures
J’ai déjà fait quelques feux avec cette nouvelle situation.
(Toujours sans BàF, avec grille pour brider l’air, petite prise d’air par la porte arrière et aucun réglage, si ce n’est réagencer une fois ou deux les buches/braises ver l’arrivée d’air.)
Les feux sont assez court (1h10), ça peut influencer le résultat ?

En température max de surface,
*1) Pour 12 kg : de 52.6 C° à 112.3 C°, soit +5 C° par kg.
*2) Pour 13 kg : de 51.6 C° à 112.1 C°, soit +4.7 C° par kg.
*3) Pour 12.5 kg : de 43.6 C° à 100.1 C°, soit +4.5 C° par kg. (un peu moins d’air)
*4) Pour 12 kg : de 52.1 C° à 111.2 C°, soit +4.9 C° par kg. (oublié de fermer les arrivées d’air)
*5) Pour 11.8 kg : de 54.9 C° à 102.6 C°, soit +4.0 C° par kg. (Mauvais bois ? Autre ? Pas mesuré le % d’humidité pour ce feu…)

(Pour le troisième, fumées moins hautes en température. J’ai essayé sans y apporter d’air par l’arrière au début. Mais ça semblait fumer un peu à l’intérieur, j’en ai remis ensuite.)

Ca démarre très facilement. (Je mets littéralement 4 petits bouts de cartons et dessus 4 petits bouts d’écorce, puis j’allume un point du carton avec une allumette et je ferme directement la porte.)
Le feu va très bien, belles flammes, et belle combustion lorsqu’il y a moins de flammes. A certains moments avec pas mal de bleuté.
La température des fumées montent un peu moins haut, ça ne dépasse pas 140 C°, ça descend même assez vite à 125C°, mais on voit que ça n’a pas l’air d’impacter particulièrement le résultat.

Il faut dire que ces derniers temps, je place le bois à préchauffer/sécher dans le poêle alors que la température de surface est encore de 90 C°, c’est assez efficace pour sécher. (J’ai commencé à le faire parce que j’avais certaines buches un peu trop humides.) Ca doit jouer sur le résultat en allégeant le bois (qui est du bois léger pour le moment).

Résultat : Fumées extérieures

Concernant la fumée, dur à dire, soit il faisait sombre, soit les nuages derrières étaient très blancs et il y avait beaucoup de vent.
J’ai l’impression qu’il y avait un peu moins de fumée, mais dur à dire.
Je serais surpris pourtant qu’un tel changement entraine moins de fumées. Ou alors ça lui permet de mieux s’accrocher dans le banc et de moins sortir ?

Cependant, je suis surpris d’apprendre que tout le monde aurait des fumées grises en début de feu. Et rassuré de voir que certains n’en ont presque pas du tout.
Ok, c’est bien un feu sans fumées. Mais si jamais ça recrache de toute façon toutes les fumées au démarrage, ce n’est pas si magique que ça.

Conclusion
Bref, ça chauffe a priori encore bien et les feux sont toujours aussi faciles à faire.
Les températures de fumées sont un peu plus basses.
Il y a malheureusement tout de même des fissures durant les feux.
J’ai besoin d’une prise d’air intérieur pour proprement bruler à l’arrière. (Faudrait que je réessaie un jour sans ouvrir l’arrière du tout.) Ce n’est pas top. D’un autre côté ça booste peut-être bien les feux d’avoir de l’air qui vient des deux cotés.
Et il faut vérifier ce qu’il en est pour ces fumées grises en sortie…

Je pense que l’efficacité de réduire/compliquer le chemin de sortie des fumées permet de ralentir le flux d’air, et de donner ainsi plus de temps pour brûler les fumées. En tout cas, chez moi, ça a un effet très différent de la réduction de l’entrée d’air.

Quand je parle de fumées les 10 premières, je parle d’éventuelles fumées produites par le petit bois. On parle donc d’une très faible quantité de fumées, il n’y a pas du tout le même débit que lorsque le feu est à son max. Mais idéalement, mieux vaut ne pas en avoir du tout.

Si tu as du bois trop humide, je ne pense pas que le faire sécher quelques heures dans le foyer résolve réellement le problème : seule la surface va sécher, pas le coeur. Ca facilite le démarrage, mais en cours de feu il faudra bien évacuer l’humidité restante.

En plus réhausser le coeur, j’expérimente aussi de rétrécir la sortie en haut du coeur. J’ai deux objectifs : ne plus avoir de fumées visibles, et réduire la température des fumées. Le premier objectif me semble atteint, et le second objectif est atteint partiellement : les fumées montent au max à 190°C environ, au lieu de 230-250°C, et ça ne dure pas longtemps (max 10 minutes, à peu près). Tout ceci avec mon entrée d’air ouverte à fond. Je vais maintenant faire des essais en limitant légèrement l’entrée d’air (qui est en 150 et à très peu de pertes de charge).

Je suis aussi en train de relire des passages de mon livre Poeles à accumulation, il y a des choses intéressantes. Je vous en reparlerai.

Bonsoir vous trouverez ci -dessous photos et vidéo d’un de mes feux :
Départ fumées blanches/grises

Au bout de 20 minute augmentation nette d el’intensité du feu et réduction de l’arrivée d’air à moitié, les fumées se densifient s’assombrissent temporairement .


Au bout de 30 minutes, trop d’air et effet tchouctchou

Au bout d’1h30 recharge, les fumées épaississent et deviennent grisâtres durant 5 min, très bonne combustion et fort rayonnement

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Intéressantes ces photos et vidéos yan.chau.
Voici des impressions juste pour la discutaille. :slight_smile:

Même si c’est peut-être raisonnable, ça fume tout de même au début. Plus que de bonnes chaudières gaz ou mazout ou pellets. Si ce n’était que de la vapeur d’eau ça irait, mas ça semble un peu gris. Avec les nuages blancs derrière pas sûr qu’on pourrait voir la vapeur d’eau.
Ce n’est pas du tout une critique ! J’espérais ne pas avoir de fumée du tout, donc je suis intéressé de voir qu’il y en a ailleurs aussi. A noter que j’ai parfois eu bien pire lors de tests, plus dense et plus sombre.

Première vidéo
C’est clair que sur la première vidéo (avec le tchouktchouk), le feu va à fond de balle ! Sans BàF, le feu a effectivement tendance à s’emballer.
C’est pour ça que j’ai tenté avec une grille pour brider l’air dans le cendrier lors de l’utilisation sans BàF. Depuis, ça ne s’emballe plus, plus de tchouktchouk, plus de température de fumée qui montent haut, plus besoin de réglage d’arrivée d’air, il suffit d’une petite plaque métallique percée. A priori je ne pourrais que le conseiller, je ne vois pas de contre-indication.
Effectivement, avec prise d’air à l’intérieur il suffit de gérer l’arrivée d’air avec la porte du cendrier, donc ce n’est pas indispensable. Mais personnellement je trouve la gestion avec la porte du cendrier plus subtile, un peu plus ou un peu moins ouvert peut amener à de grosses différences.

Seconde vidéo
Pour la deuxième avec les 3 buches, c’est tout de même un bon rechargement, ça doit aider à réchauffer plus.
Déjà, par la vitre, c’est toujours ça de pris, un apport direct de chaleur. J’imagine tout de même que ça chauffe moins fort que pour la première partie du feu ?
Ensuite, ça doit continuer réchauffer le poêle. Le feu étant moins intense et le poêle étant moins chaud, je me demande si proportionnellement ça chauffe autant. Aucune idée, j’ai déjà été plusieurs fois surpris par la capacité du poêle à continuer à prendre la chaleur. Faudrait mesurer pour savoir.
Et puis bon, un feu moins intense ne doit pas trop attaquer le poêle. C’est plutôt avec la première partie sans BàF que je serais inquiet au bout de nombreuses années, d’autant plus que l’utilisation de Refracol doit compliquer les réparations. (Actuellement je fais aussi des feux sans BàF, mais je ne sais pas si je vais continuer les années suivantes.)
Je ne sais pas si c’est mon imagination, mais lorsque l’air est réduit de 1/3, j’ai l’impression d’observer la même chose que chez moi lorsque je réduis un peu l’air mais pas trop : l’ambiance dans le feu devient plus sombre, de manière presque imperceptible.
Et la vue dehors vaut le coup d’oeil ! :wink:

Limiter les fumées
Clement04, je me demande aussi si complexifier le conduit serait une façon efficace de diminuer les fumées, en chopant les crasses lors du ramonage plutôt que de les envoyer dans l’air.
Ou en les cramant, si le noir est bloqué très tôt et est en contact avec les flammes. C’est impressionnant je trouve de voir le noir s’accumuler, puis disparaitre. Voire même bruler, ça donne comme une petite ligne lumineuse qui se déplace.

Avec le bois bien sec, je ne mets même plus de petit bois. Un tout petit peu de carton et d’écorce (qui tombe d’elle-même après séchage).
Réussir à faire un feu sans obtenir du tout de fumée du bois, ça m’impressionne.

Bois sec
Lorsque je parle de bois humide, je veux dire raisonnablement humide genre (25-30%). Je trouve que bien fendu, en ayant passé plus 10h dans le poêle à haute température, ça fonctionne hyper bien. Je fais parfois subir ce traitement aux plus grosses buches 2 ou 3 fois, et ça donne impeccable. Peut-être que l’intérieur est moins sec, mais l’extérieur peut compenser, il arrive parfois que ce ne soit pas possible de mesurer l’humidité (ça peut arriver avec cet hygromètre lorsqu’il y a moins de 8% grosso modo).
Il est vrai que je devrais essayer de mettre une grosse buche, puis de la fendre après, pour estimer la différence intérieur extérieur, au moins ce serait chiffré.
Je serais curieux aussi de peser le bois avant et après.

Gestion température et fumée
Je me demande s’il est intéressant d’essayer de garder l’arrivée d’air pleinement ouverte.
Alors que le feu est plus gros et plus intense sans BàF, on se rend compte qu’il faut très peu d’air.
Lorsque l’arrivée d’air est ouverte en grand, c’est donc logiquement trop grand par rapport au besoin pour la combustion. J’imagine que l’air est aspiré en fonction du besoin… mais peut-être quand même que trop d’air pourrait passer, et s’engouffrer directement dans le conduit ?
Enfin bon, si tu arrives à obtenir un poêle qui fonctionne bien sans doser l’arrivée d’air, c’est plus simple évidemment. (Même si les besoins peuvent parfois varier en fonction du type de bois et de flambée.)
Théoriquement, si on atteint la top combustion, il ne faudrait plus que les températures de fumées continuent à monter lorsqu’on ajoute plus d’air, mais comme constaté, ça peut monter haut. (Pour rappel globalement, un banc a beaucoup d’impact et peut fort refroidir les fumées, un lecteur ne peut donc pas simplement comparer les températures de fumée de son poêle avec un autre.)

J’espère que tu atteindras ton objectif pour les fumées, ça donnera de bonnes pistes !

PS : J’ai préparé un message avec les tests pour tenter d’améliorer la combustion et limiter les fumées en jouant avec les plaques de cuisson… mais il y a déjà assez à lire aujourd’hui avec le test de yan.chau.
En tout cas, ça n’a pas été de tout repos. :wink:

Bonsoir,
merci pour les réflexions.
Fumées
Chez moi cela a toujours fumé, mais mon bois est plus ou moins sec et cela influence la combustion et certainement les fumées. Pas d’idée sur comment faire pour que cela fume moins. D’une manière générale, chaque fois que je réduis l’air, il y a émission de fumées pendant 5 minutes. Tu as raison, le feu devient plus rouge que jaune

Tchoutchou
Cela ne me le fait pas à chaque flambée, peut que cela est du à la répartition des bûches et à la manière dont l’air circule. J’ai une plaque en fonte avec un trou de diamètre 80 je pense. Elle protège l’arrivée d’air des braises pouvant y tomber. J’en ai une autre pleine de trous de diamètre 15. Il faudrait que je la découpe mais ca m’embête un peu. Sa destination finale n’étant pas celle ci et à priori cela devrait amener encore plus d’air mais peut être différemment.

Recharge
un jour je mesurerais tout ça mais j’ai vraiment l’impression que cela fait une différence dans la température ressentie et dans la capacité du poêle à chauffer longtemps. Ce n’est peut être qu’une impression. Le foyer est encore bien chaud et les bûches s’enflamment en un clin d’œil

hors sujet : La vue le soir ca donne ca en ce moment:

Yan C’est absolument superbe !!

Recharge
Je te confirme que pour moi aussi, c’est le seul moyen que j’ai pour monter la température chez moi , j’ai aussi l’impression que le poêle entier prend la chaleur, en une flambé j’ai un point chaud, mais c’est pas la surface totale.
je détaillerai tout ça sur mon post pour pas trop rallonger celui ci

Ah, Yannick, j’avoue que la vue est pas mal !

Fumées

Hier, je n’avais pas assez de petit bois, et il restait des braises un peu rouges en fond de BAF. Du coup, le feu n’a pas progressé doucement de haut en bas, mais a fini par prendre par en-dessous. Résultat : des fumées grises pendant 15-20 minutes (à la louche) au début du feu. Alors que si le feu prend bien par le dessus et descend progressivement, je n’ai aucune fumées.
J’utilise essentiellement du chêne sec (~15%) seulement entreposé quelques jours contre le poêle.
Ce serait intéressant de voir si vous constatez la même chose chez vous en faisant pareil.

Arrivée d’air

J’ai lu quelque part que l’arrivée d’air ne devrait pas pouvoir être « trop grande », sous-entendu que la combustion devait pouvoir y puiser l’air dont elle a besoin sans être trop restreinte.
Clairement, chez moi, il y a une grosse différence au niveau de la qualité du feu (température et couleur des fumées) entre (a) fermer partiellement l’arrivée d’air, et (b) réduire la section au sommet du coeur.

Rendement

Dans le cas d’une combustion complète avec la bonne quantité d’air (pas de surplus), le rendement du poêle est directement lié à la température des fumées. Par exemple, si je note DT la différence de température entre l’arrivée d’air et la sortie, alors un DT de 100°C correspond à une perte d’environ 10%. On tombe donc sur le rendement typique des PDM : 90%. Avec des fumées 50°C plus chaudes, on perd 5% de rendement de plus. Attention, ceci n’est valable que si le feu est « parfait ». A mon sens, mieux vaut peut-être perdre 5% dans les fumées que d’avoir une combustion incomplète. Mais le mieux reste de ne rien perdre du tout !

Ca donne joli évidemment come paysage !

Séchage de bois dans le poêle
Ca vaut ce que ça vaut… ce n’est pas hyper précis ici.
J’ai séché dans le poêle des branches de pin assez fines (de 2 à 6 cm de diamètre) assez humides (25-35%), en remplissant complètement le coeur au niveau des portes.
Ce n’était pas hyper chaud. (Parti de 76C° en température de surface, parfois je commence à 90 C°.)
Poids de départ 16,5 kg. Poids d’arrivée 15,75 kg. Soit -750g.
5% de poids perdu.
Sur les mesures, j’aurais dit que ça a baissé d’environ 10% d’humidité. J’enfonce bien les piques, mais ça reste relativement en surface.

En ouvrant l’air, ça aurait encore mieux séché, mais alors j’aurais perdu la chaleur.
Je me demande si en été, avec le conduit de cheminée « froid », un flux d’air se mettrait en place, pour créer un vent continu ?

Fumées
Personnellement je n’ai jamais réussi à faire prendre le feu progressivement par le dessus.
Ca s’enflamme au-dessus, ça descend rapidement au milieu, puis tout s’enflamme rapidement.
Puis ça fume, et une fois fumé ce qui devait fumer (15 à 30 min), ça s’arrête.
Augmenter l’arrivée d’air pourrait peut-être améliorer la situation, mais alors ça monte « trop » haut en température. (Je ne sais pas ce qui est vraiment trop haut, ni pourquoi.)
Pour le moment j’utilise principalement du bois « léger », qui s’enflamme donc vite et bien.

Et je n’ai pas encore eu la motivation de couper à bonne longueur pour faire du « vrai » top down avec bois à l’horizontal croisés.

Arrivée d’air
L’expérience me donne l’impression qu’une trop grande arrivée d’air n’est jouable que si on a naturellement un tirage parfait, sinon ça flambe sévèrement et les températures de fumées montent fort.
Chez moi, avec un feu parfait, le poêle n’arriverait donc pas à absorber toute la chaleur, ça sortirait chaud.

Un bon feu correspondrait donc à 1000 C° de température Clement04 ? Et une sortie continue à 100C° indique que 900C° ont été utilisés ?
Personnellement je crois en la théorie de David (si j’ai bien compris) comme quoi une plus haute température en sortie implique une plus haute température à l’intérieur et donc une meilleure prise en température du poêle grâce à un meilleur écart thermique. Avec des limites évidemment.

La théorie se base sur un feu parfait avec un rendement parfait, mais déjà il faudrait l’avoir. Le plus dur de toute façon est d’obtenir ce feu parfait. C’est facile de rêver à une certaine production d’énergie sur base d’une quantité de bois et/ou d’une température de fumée, mais je pense qu’en vrai on en est vite loin.
Dans le cas qui nous intéresse, à mes yeux le poêle Oxalis a comme qualité: un foyer plus bas que les portes qui peut donc rester bien chaud malgré les vitres voire un apport d’air secondaire par les vitres, un système en cloche pour garder la chaleur, une descente de gaz avec tentative de turbulences pour récupérer la chaleur, des proportions cohérentes, un système d’arrivée d’air efficace tout en restant simple, avec comme seule fioriture la fente devant la porte pour amener plus facilement de l’air secondaire.
Cependant, au niveau de la combustion, la sobriété me semble de rigueur, pour favoriser un système simple et résistant. Les flammes montent tout droit dans un conduit large, sans gestion particulière de l’air et de la combustion. Ce serait surprenant que toutes les complications mises en oeuvre par ceux qui essaient d’obtenir le meilleur rendement ne servent à rien. De plus, le poêle Oxalis n’a sans doute pas la robustesse pour supporter les feux les plus puissants. Je suppose donc que le poêle Oxalis n’a pas le meilleur rendement possible (même s’il fait le job, je ne lui en veux pas du tout ). D’autant plus avec un boite à feu qui étouffe le feu. Ceci dit, peut-être qu’il est super malgré tout à ce niveau ! Je divague ici. C’est rare d’avoir les mesures qui accompagnent un poêle en règle général. Y a-t-il eu des mesures sur un poêle Oxalis de référence pour se faire une idée ?

Clerbois, je pense qu’il est difficile de tirer des conclusions avec du bois léger, notamment en ce qui concerne les fumées grises. Moi, je constate que j’ai des fumées à chaque fois que le feu prend trop rapidement, généralement parce que le bas des bûches est chauffé par les braises qui restent du feu précédent. C’est un des inconvénients de faire 2 feux par jour, pour moi. Parfois je saupoudre des charbons froids pour éviter ça.

Ce qui est étrange, c’est que si tu cherches dans les vieux messages du forum, tu verras qu’avant l’arrivée de la BAF métallique, l’arrivée d’air du poêle était en 200 car le feu était plus vif et nécessitait plus d’air. Or, je constate que vous, en enlevant la BAF, vous réduisez énormément l’arrivée d’air…

Pour avoir une combustion complète, il faut monter au-dessus de 573°C (si j’ai bonne mémoire). Donc j’imagine qu’il faut monter à 700-800°C en certains endroits car ce n’est pas homogène. Mais 1000°C ça me parait beaucoup.
Ah, je viens de comprendre ce qui te fait dire ça (les 90%), mais non, ça ne veut pas dire ça. C’est juste que si durant tout le feu, l’air qui sort fait 100°C de plus que l’air qui rentre, alors il y a une perte de 10%. S’il y a 150°C de différence, alors la perte est de 15%.

Je pense que « toutes les complications » servent à grappiller quelques %, mais le poêle Oxalis est déjà entre 80 et 90% de rendement. David avait un appareil et a fait beaucoup de tests et mesures, je pense que le poêle a été bien optimisé au fur et à mesure des versions. Je ne sais pas si le résultat de ces mesures est disponible quelque part.

Braises et cendres
Sans BàF, en remettant à un moment les braises chaudes juste devant l’arrivée d’air (que j’ai rétrécie avec des briques), je n’ai pas de souci de braises qui restent chaudes avec 2 feux par jours. Ca consume presque tout très vite.

A ce propos, on tamise les cendres pour les récupérer, et cette fois-ci c’était vraiment une poudre grise. La personne qui s’en est occupé a d’ailleurs fait la réflexion que c’était vraiment facile cette fois. Ca laisse aussi moins de volume à retirer globalement.
Je ne conseille pas pour autant sans BàF, à cause de l’usure potentielle. Mais c’est plus agréable.

Arrivée d’air et fumée
J’ai le poêle qui devient toujours noir au début, puis qui s’éclaircit en étant nettoyé par le feu. Suite aux lectures, ça semble normal. Je me dis que si le poêle se noircit si fort au début, ce doit être difficile de ne pas avoir de fumées noires… même si c’est plus ou moins pire.
Effectivement du bois léger et fin et préchauffé ne doit pas aider, surtout que ça bouffe de l’air ce genre de feu, mais que si on lui en donne plein ça va très fort. Et ça brule tellement vite que ça ne ressemble pas un du top down parfait à l’allumage.

Et je suis surpris que les arrivées étaient plus grosses sans BàF !
Les gros feux que ça doit donner…
Sans BàF ça va vite très fort, même avec un tout petit peu d’air.
D’ailleurs j’utilise toujours ma plaque trouée pour brider l’air au niveau de la cheminée, et ça donne toujours des feux impeccables (mis à part les fumées), très forts mais maitrisés, avec des températures de fumées sous les 140C°, et un poêle qui chauffe bien. Je serais curieux de voir ce que ça donnerait avec une arrivée de 200…

PS:
Toujours pas compris. :slight_smile:
Si 100 C° = 10%, si 150C° = 15%… 100% c’est 1000 C° ?

C’est vrai qu’avec la BAF, pour réduire les braises il faut attendre longtemps, et j’ai peur que ça fasse perdre beaucoup de chaleur.

Je pense que tes fumées grises et ton poele qui devient noir au début, ça vient de la même cause. Mes briques sont claires là où je fais mes feux, et noires ailleurs. Je n’ai pas l’impression que ça noircisse tellement en début de feu. Peut-être quand j’ai du mal à démarrer et que ça fume, il faudrait que je fasse attention. En tout cas, je vois la différence sur la vitre. Quand le feu part bien, elle est quasi intacte.

Alors oui, si tu faisais un feu parfait dans une enceinte isolée (c’est-à-dire qui ne récupérerait aucune chaleur), alors la température de l’air monterait de l’ordre de 1000°C. Bon, j’ai repris les calculs, et c’est plutôt 11-12% que 10%, mais l’idée reste la même. Ca peut varier car la combustion d’1 kg de bois nécessite 9 à 15 m3 d’air, on a pris 12 comme valeur moyenne pour les calculs.
En gros, si tu brûles 1 kg de bois parfaitement, ça libère 4 kWh et consomme 16 kg d’air (12 m3). Donc 17 kg de gaz sortent par la cheminée. Avec 4 kWh, ça fait augmenter la température de ce gaz de 838°C (et non 1000°C car j’ai juste donné un ordre de grandeur), en considérant une capacité thermique massique de l’air de 1010 J.kg-1.K-1.

Tiens, j’avais noté ce lien qui parle de mesures de combustion sur le poêle Oxalis : forums.futura-sciences.com/habi … e-332.html

bonsoir à tous,
que penseriez vous d’utiliser le rayonnage pour mettre par exemple une plaque métallique afin de créer des turbulences ? Est-ce que plus de turbulences pourraient changer quelques chose ? (Nb: je suis content de mon poêle)

Intérieur qui noircit
Chez les autres, vous n’avez pas le poêle qui noircit au début du feu ?
Il reste « blanc » du début à la fin ???

Chez moi ça noircit forcément au début, en démarrant bien.
Sans Boite à feu, le coeur est presque entièrement nettoyé ensuite.
(Avec la boite à feu ça restait noir, sauf au milieu sur les côté là où les flammes touchaient parfois.)

Créer des turbulences pour tenter d’améliorer la combustion
Concernant le rayonnage, j’ai justement testé récemment en utilisant les plaques de cuisson pour ajouter des turbulences. J’ai les photos, j’ai écrit les commentaires et les mesures au fur et à mesure, je ne fois plus que le poster. A suivre…
[spoiler]C’est joli, mais c’est compliqué et à mon avis ça n’augmente pas les performances. Je ne le conseillerais pas.[/spoiler]

Performance
Intéressant le lien avec quelques mesures indiquées pour le poêle Oxalis.

Chez moi, indépendamment de la question des fumées que je dois encore trancher, je pense que ça brule bien, avec des températures de fumées pas trop énormes (<150 C° avec mini banc et sans bàF).
Cependant, j’ai d’énormes flammes, ça donne une belle colonne. Je ne pourrais dire jusqu’où ça monte. Un exemple avec un joli feu où les flammes dansaient relativement calmement :

Si j’ai bien compris la théorie, cela implique que les gaz parviennent à s’élever avant de bruler, à s’échapper et ce n’est pas super.
Peut-être qu’en pratique, ils s’élèvent haut mais arrivent bien à bruler malgré tout dans le processus ?
De plus ça répartit peut-être un peu mieux la chaleur pour que ce ne soit pas le bas du foyer qui se prenne tout ?
Il y a aussi un peu de turbulence naturelle on dirait. (Engendrée par les supports de plaques, le débord des linteaux du bas et la double arrivée d’air chez moi ?)
Lors de la fin du feu, c’est assez joli, tout le bas du foyer se remplit et devient comme un bassin de flammes qui dansent en planant, souvent bleutées. (Mais j’imagine que ce n’est plus à ce moment que ça apporte beaucoup de chaleur.)

Vis-à-vis de la combustion, je me disais au départ que le double porte (avec vitres) diminuait peut-être les performances. Au final, je pense que l’opportunité d’injecter un petit peu d’air par la porte arrière est intéressante, surtout avec la conception de l’oxalis qui enferme le foyer plus bas. (Ca se combine surement mal avec du double flux, mais bon… si la maison n’est pas ultra hermétique à l’air -ou alors entre-ouvrir une fenêtre-, on peut prévoir un interrupteur facile d’accès pour l’arrêter le temps du feu ? :slight_smile: )
Sinon, dans mon cas, j’ai pu visualiser que sans BàF ça fumait beaucoup à l’arrière.
Avec BàF je doit retester, ça allait au niveau des fumées, mais j’imagine que répartir de petites arrivées d’air secondaire ne peut pas faire de mal ?

A part pour les maison trop isolée thermiquement et qui doivent impérativement répartir l’apport de chaleur, je trouve d’ailleurs que l’apport direct en chaleur grâce aux portes est vraiment la bienvenue. L’idéal - non réaliste! - à mes yeux en terme de chauffage, ce serait le poêle au milieu de l’espace avec 4 portes. (Bonjour le nettoyage de vitres…) Ca procurerait un bon chauffage direct, et ensuite une belle accumulation. Evidemment, il n’est plus possible alors de bien faire redescendre les fumées, et structurellement c’est léger. De plus c’est plus compliqué de cuisiner, sans porte-plaques, avec la chaleur qui se conserve moins bien lorsqu’il y a plus de vitres.
A mes yeux, le chauffage direct et l’accumulation ne s’opposent pas, bien au contraire. Je trouve ça agréable de chauffer rapidement lorsqu’on est présent, qu’on lance le feu et qu’on profite de l’espace, pour ensuite conserver une température convenable jusqu’à notre retour.

PS :
D’ailleurs vis-à-vis des poêles « classiques », avec mes yeux amateurs, je ne comprends pas pourquoi ils évacuent tous les fumées chaudes directement par la cheminée. En faisant aussi passer leurs fumées dans un circuit en briques réfractaires contenant une cloche, avant de les évacuer, ça permettrait de diminuer la gêne de la température qui diminue trop vite ? Je sais que certains ajoutent de la masse pour avoir une diffusion thermique plus lissées, mais ça me semblerait tout de même plus intéressant d’aller chercher la chaleur « perdue » dans les fumées. A voir si la qualité du tirage tient évidemment. Au pire, installer un mécanisme pour switcher en circuit court et circuit long.

Bon ok, il y a des tentatives de poêles à étage pour récupérer plus de chaleur, et la fonte c’est pas mal, mais ça stocke tout de même moins longtemps.

Yannick, il me semble que comme Clerbois, Hervé a aussi testé ton idée, il en parle sur un des sujets. J’éviterais de le faire trop souvent avec les dalles réfractaires, car c’est comme ça que j’ai cassé deux des miennes en moins d’un mois (je le faisais pour les chauffer très fort pour les pizzas).

Clerbois, j’ai peut-être dit une bêtise : hier, j’ai regardé de plus près, et mes briques noircissent aussi en début de feu. Désolé pour la fausse frayeur !

Tiens, en lisant la discussion sur FS, je suis tombé sur ça, il me semble que tu te posais la question : « Petite précision concernant cette dernière image : aujourd’hui la tendance est à l’abandon de l’arrivée d’air par la grille du fond de foyer au profit d’un balayage de la boite à feu par l’avant, ou d’injecteurs placés tout autour du foyer (dans sa partie supérieure), qui offrent de meilleurs performances. Une alimentation en air par le dessous du foyer a plusieurs inconvénients, comme la destruction de la grille à terme (voir Lars Helbro qui remplace cette grille par de la brique, ou Hiemstra qui fait des petits fours en béton réfractaire pour les déposer sur la grille et ainsi la protéger) ou le brassage des particules (PM2,5 &co) envoyées dans l’atmosphère. » forums.futura-sciences.com/habi … e-336.html
Comme quoi notre poêle est « state of the art » !

Cool ça d’avoir un poêle au top.
De mes plus que modestes constatations, j’ai l’impression que pleins de petites arrivées d’aire autour du feu serait le top, pour lui permettre d’être « aéré » de partout, et parce que l’air propulsé sur le feu me semble très bien fonctionner. Mais bon, mettre en place un truc comme ça qui ne se bouche pas de cendre et qui tienne la chaleur, faut bien cogiter.

Rétrécissement du conduit
A vrai dire, si on suit la dernière version du poêle avec le support pour le four blanc, il y a déjà un rétrécissement (au début je pensais que ça servait à ça) en haut de la colonne interne. Ca ne sert que lorsque les flammes sont grandes -si ça sert- mais c’est peut-être déjà ça pour concentrer flamme, gaz et turbulences.
Il y aurait moyen aussi de réduire de l’autre côté… en espérant que ça ne bouche pas trop… et je ne sais pas si ça aurait un impact.

A propos des plaques pour créer des turbulences, oui, j’avais peur de les casser, c’était le risque. Elles ont tenu et ça les a bien nettoyé.
Allez, tout de même une photo de ce mauvais souvenir, le premier essai. (J’ai commencé un deuxième beaucoup plus light).
Les flammes sont contenues, ça ok… Et c’était au début, lorsque c’était facile à gérer.
Je pense que ça ne fait que chauffer les plaques, au lieu de chauffer le poêle. Même si ça chauffe plus fort (et je ne le pense pas), ça n’en vaut probablement pas la peine.
(Sauf si on a envie de monter des plaques archi-brulantes pour réchauffer le lit par exemple, ou une pièce lointaine. Enfin une technique pour déporter la chaleur d’un poêle de masse. )

Noircissement du coeur
Ha, ça me rassure.
J’ai fait toute une série de photo pour mettre en avant le noircissement et le nettoyage du poêle, j’allais poser la question.
C’est tout de même étrange, qu’est-ce qui fait que les flammes au début noircissent, puis après nettoient ?
Avec les plaques réfractaires, c’est aussi ultra visible. Au début elles noircissent super vite, puis après elles sont nettoyées.
Je ne sais pas s’il y a un lien mais la durée pendant laquelle les flammes noircissent, avant qu’elle ne nettoient, semble correspondre grosso modo à la durée des fumées chez moi.

[Double post lors d’une édition, bizarre…]